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RDC : Jonas Kasimba favorable au retrait progressif et non violent de la MONUSCO

Depuis lundi, les manifestations s'étendent à plusieurs villes du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, pour réclamer le départ de la Monusco, elles sont de plus en plus violentes, avec des morts. Au moins cinq parmi les manifestants à Goma, selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

À Butembo, troisième ville du Nord-Kivu, selon des sources policières, le bilan provisoire mardi fin de journée est de 10 morts, dont 7 manifestants et trois membres de la Monusco, deux Indiens et un Marocain.

Le notable du Nord-Kivu qui trouve cette situation très alarmante estime en tout cas qu'il est de droit que l'on s'interroge sur l'avenir des congolais en réitérant la demande du gouvernement sur son retrait progressif et non violent.

Pour Jonas Kasimba, l'approche des manifestations violentes pour exiger le départ de la MONUSCO n'est pas bonne car elle met en péril la vie des populations. Ainsi, pour lui, la bonne procédure selon les clauses, c'est le retrait progressif demandé par le Gouvernement Congolais.

Ce politique de formation et expert en relations internationales a fait cette approche en vertu de l'Accord sur le statut des Forces entre l’ONU et le Gouvernement de la République démocratique du Congo (SOFA) ainsi que la Convention sur les privilèges et immunités des Nations unies de 1946 qui rappellent que les locaux de la MONUSCO sont inviolables.

Depuis lundi, des centaines de personnes cernent le QG et la base logistique de la mission des Nations unies à Goma, la Monusco, qu'ils jugent inefficace à lutter contre les groupes armés dans l'est du pays. Pneus et plastique brûlés devant le portail, lundi, la manifestation a viré au saccage et au pillage des locaux. Les manifestations ont aussi paralysé Butembo, important carrefour commercial du Nord-Kivu, ainsi que la ville de Beni, plus au nord, située à 350 km au nord de Goma.

Les autorités congolaises ont condamné toute forme d'attaque contre le personnel et les installations des Nations-unies. Les manifestations avaient été interdites par le maire de la ville de Goma, rappelle la Monusco. Mais les jeunes de l'UDPS, le parti présidentiel, les avaient encouragées, tandis qu'il y a deux semaines, le président du Sénat avait appelé la Monusco à « plier bagage », dans un climat déjà très tendu.

 

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4 27/07/2022 08:32:58

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