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Sud-Kivu : Des acteurs sociaux échangent sur la proposition d'édit portant identification, sécurisation et entretien des sites des massacres depuis 1996

La proposition d'édit portant identification, sécurisation et entretien des sites dès massacres au Sud-Kivu depuis 1996 a été au centre d'un échange entre les acteurs de la société civile engagés dans cette thématique.

C'était au cours d'un atelier d'échange et de réseautage organisé par SOS IJM ce mercredi 31 août 2022 à Bukavu au Sud-Kivu dans le cadre du plaidoyer pour la mise en place des mécanismes de Justice Transitionnelle en République Démocratique du Congo.

Portée par le député provincial, Dr. Homer Bulakali, cette proposition d'édit se veut un outil permettant de remémorer de manière permanente et perpétuelle l'histoire des massacres en province du Sud-Kivu. Il définit le massacre, donne la propriété des sites, fixe les règles de délocalisation des sites et la sécurisation, ainsi que la gestion des sites des massacres.

Pour cet élu de Bukavu, cette proposition d'édit est motivée par le fait que beaucoup des sites des massacres sont déjà profanés par ceux qui ont l'intérêt que cette histoire soit vite oubliée, d'autres sont menacés de l'être alors que dans la population victime, se fait sentir un besoin de conservation de ces sites dont la profanation aggrave le traumatisme psychique dû à ces massacres.

La République Démocratique du Congo a connu, depuis 1996, des massacres. Au Sud-Kivu, ces massacres ont été commis dans presque tous les territoires et villes.

Les victimes sont principalement des femmes et des enfants, des personnes sans défense. Des armées étrangères, des groupes armés étrangers et locaux, ainsi que certains militaires des Forcés Armées de la République Démocratique du Congo sont accusés dans cette violation grave des droits humains.

Commentaires (Total : 2)

J
Jean-Marie ntamulumeyene, professionnel de droits de l'homme et coordonnateur national APSDR-RDC 01/09/2022 15:32:48

Vraiment, cette activité est louable en ce sens que ces lieux de massacre méritent d'être sécurisés.

J
Johnny KILUMBA HALI-ya-MUTU/ COORDONNATEUR ONG-L AROM-APN ONG 01/09/2022 14:49:35

Bon travail. Les Hommes passent, l'histoire reste qui n'exclue pas des traces vivantes. VRAIMENT que DIEU sauve ces démarches.

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