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Sud-Kivu : Appelé à se porter candidat à l'élection présidentielle, Mukwege devenu cible des attaques injustes et manipulations politiciennes  

 

Le Prix Nobel de la Paix 2018, Dr. Denis Mukwege, est, depuis l'appel de l'élite intellectuelle à se porter candidat à l'élection présidentielle de 2023, victime des attaques injustes et manipulations politiciennes de certains jeunes et ce, dans l'objectif de nuire à sa notoriété ainsi que celles de l'hôpital de Panzi et de la Fondation Panzi.

Le cas récent est celui d'un groupuscule de jeunes de Panzi à Bukavu au Sud-Kivu, visiblement manipulés par une certaine classe politique qui tolère mal l'ascension des déclarations de soutien à la candidature du Dr. Denis Mukwege à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo.

Pour l'éducateur, M. Bonnke m'lu, c'était prévisible car soutient-il, certains politiciens véreux du Sud-Kivu en complicité avec certains milieux politiques à Kinshasa manipulent les jeunes de Panzi pour tenter de discréditer le Dr. Mukwege. La manœuvre est sournoise mais malheureusement pour eux sans effet.

A l'approche des échéances électorales de 2023, les politiciens s'agitent pour bloquer une potentielle candidature à la presidence de la République demandée par la population aux Dr Mukwege. Pour ces hommes, tout est permis : le mensonge, la diffamation, le manque de scrupules.

Il s'indigne de suivre des plaintes diverses de certains jeunes de Panzi accusant l'hôpital de Panzi et son fondateur, le Docteur Denis Mukwege de différentes choses, entre autres : que l'hôpital ne construit pas la route, que l'hôpital n'installe pas l’éclairage publique dans le quartier de Panzi, qu'il ne fournit pas l'eau, que l'hôpital de Panzi ne donne pas l'emploi en priorité aux habitants de Panzi, ou que ces derniers n'ont pas de postes importants au sein de l'hôpital.

Il leurs rappelle que chaque 5 ans, ils choisissent des représentants du peuple pour leur servir, des travailleurs de l'Etat, à savoir des députés nationaux et provinciaux, qui sont censés choisir des exécutifs qui vont gérer le pays, les provinces, et rendre des comptes, tout en surveillant les ministres nationaux et provinciaux qu'ils choisissent pour la population, et il est moins réfléchi de blâmer d'autres personnes de ce que ces travailleurs de l’état connus n'ont pas fait.

"Une manipulation de mauvais goût. C'est comme engager et payer un maçon, mais aller se plaindre que votre mur n'est pas construit à cause de votre cousin qui n'habite même pas dans le même quartier. Est-ce que les élus et responsables étatiques sont choisis par la population de Panzi et du Congo, et payés par les impôts que nous payons, pour ne plus répondre de leur responsabilité ? Et qu'il revient plutôt à un médecin directeur de construire Panzi( route, électricité, eau...)et créer du travail ?. Quel est le rôle des ministères du travail ? des travaux publics ? des infrastructures ? de l'intérieur ? de la santé ? etc ? de la fonction publique ? Quels sont les rôles de chaque ministère? provincial ou national ? Confient-ils l'argent du peuple , vos impôts au Docteur Mukwege pour faire leur travail ? Ou bien le peuple a-t-il décidé d'offrir son pays à ces gens, et trouver quelqu'un d'autre à blâmer ?", s'interroge-t-il.

M. M. Bonnke m'lu, note que l'Etat doit assurer la sécurité, la santé, le travail et les infrastructures pour permettre à la population de vivre décemment et ce n'est pas la charge d'un hôpital ni d'un médecin directeur. Cela n'est ni dans la constitution de la RDC, texte qui régit le contrat de peuple avec le gouvernement, ni dans les autres lois diverses de la RDC, ou d'ailleurs ou de n'importe quel autre pays du monde entier.

"La jeunesse de Panzi se plaint de chômage et de ne pas avoir de chance d'être engagée à l'hôpital ou à la Fondation Panzi, mais en même temps elle déclare que Panzi fait souffrir ses travailleurs. Est-ce que cela a du sens ? Comment vouloir travailler là où l'on dit que les gens souffrent ? Soyez pas aigri puisque vous n’avez pas eu un travail à l’hôpital de Panzi. Celui-ci ne peut embaucher qu‘un nombre limité", interpelle M. Bonnke m'lu.

Pour lui, la souffrance de la population est consécutive au mauvais choix des représentants "immoraux et égoïstes" et qu'elle décide d'adorer, craindre, alors qu'ils sont leurs employeurs.

"Nous inversons les rôles et refusons même de les interpeller et les mettre devant leur responsabilité lorsqu’ils ne font ce qu’ils nous ont promis pendant la campagne électorale. 2023 devra être différent , choisissons des femmes et des hommes responsables, tenons les responsables de leurs actes, stop à la manipulation et oui à la recevabilité", lance-t-il, avant d'inciter les jeunes à ne pas se laisser manipuler par des gens à qui ils ont donné un travail, mais qui les traitent comme leurs objets, comme pions; leur apprennent la haine envers leurs prochains, au lieu de fournir de quoi se prendre en charge par leur travail.

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