Image Post

RDC : Un « vrai-faux » incident aérien à la frontière rwando-congolaise de Rubavu (Gisenyi)

Quelques heures après leur déploiement à Goma en province du Nord-Kivu, un chasseur de combat de type Sukhoi-25 de la Force aérienne congolaise serait impliqué dans un incident ce matin du 07 novembre 2022 à la frontière rwando-congolaise de Rubavu (ex-Gisenyi) non loin Goma en province du Nord-Kivu.

« Un avion de Chasse de la RDC viole l’espace aérien rwandais. Un avion nde chasse Sukhoi-25 en provenance de la RDC a violé l’espace aérien rwandais à 11h20 ce matin et s’est brièvement posé à l’aéroport de Rubavu dans la province de l’Ouest. Aucune action militaire n’a été engagée par le Rwanda, et l’avion est retourné en RDC. Les autorités rwandaises ont protestés contre cette provocation auprès du gouvernement de la RDC, qui a reconnu l’incident » révèle un communiqué du gouvernement rwandais dont afriwave.com a pris connaissance.

Réel incident due à une erreur de pilotage ou une démonstration de force de la RDC face à son voisin envahisseur et expansionniste le Rwanda s’interrogent des spécialistes des relations dans les Grands Lacs. Surtout que le pays de Paul Kagame est pointé du doigt pour son soutien affiché aux rebelles terroristes du M23 qui occupent Bunagana et quelques villages dans le Rutshuru en province du Nord-Kivu.

Une petite vérification de carte sur Google mappe démontre que le pilote se serait peut-être trompé d’aéroport du fait que sa piste de nouvelle attache de Goma n’est pas suitée trop loin de celle rwandaise de Rubavu (ex-Gisenyi) de l’autre cot » de la frontière.

« Même si la déclaration de guerre officielle entre les deux pays n’est pas à l’ordre du jour aujourd’hui, c’est comme si l’on y est déjà. L’on sent que chaque pays s’y prépare maintenant même si le Rwanda a une longueur d’avance pour un affrontement direct un jour si une solution n’est pas trouvée. La RDC qui ne compte pas se laisser faire si se faire déposséder d’un seul centimètre carré de son territoire s’y emploi aussi désormais. » estime un responsable politique sous anonymat.

laissez votre commentaire