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Sud-Kivu : la JPA dénonce la recrudescence de violation des droits humains.

L'Organisation Non Gouvernementale, Jeunesse Pour l’Avenir, "JPA" en sigle dénonce la recrudescence de violation des droits humains en province du Sud-Kivu. Ceci fait suite à un climat  de tension politique  entre le gouvernement provincial et l'assemblée provinciale due au vote de la motion de censure contre le gouvernement du Sud-Kivu.

Cette organisation qui milite depuis 2010 pour la défense, promotion et protection des droits humains constate que la démocratie est au rabais en province et le gangstérisme politique ne fait que de plus en plus prendre l’élan.

Son coordonnateur, M. Jean-Luc ZIHALIRWA, condamne la barbarie à laquelle les défenseurs des droits humains et des députés provinciaux sont soumis par des personnes qui seraient proches du gouvernement provincial. Il fait allusion aux images dégradantes de l'agression du vice-président président de l'assemblée provinciale qui ont circulé dans les réseaux sociaux à la veille de l'examen et vote de cette motion.

Il appelle l’Assemblée provinciale et l’exécutif de jouer un franc jeu dans leurs initiatives, en mettant tout d’abord l’intérêt général de la population en avant plan.

Par ailleurs, il les invitent à privilégier le climat d’attente entre ces deux institutions tout en respectant les articles 16 et 17 de la Constitution de la République Démocratiquedu Congo qui stipulent : "La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul ne peut être astreint à un travail forcé ou obligatoire. La liberté individuelle est garantie. Elle est la règle, la détention l’exception. Nul ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou condamné qu’en vertu de la loi et dans les formes qu’elle prescrit. Nul ne peut être poursuivi pour une action ou une omission qui ne constitue pas une infraction au moment où elle est commise et au moment des poursuites.
Nul ne peut être condamné pour une action ou une omission qui ne constitue pas une infraction à la fois au moment où elle est commise et au moment de lacondamnation. Il ne peut être infligé de peine plus forte que celle applicable au moment où l'infraction est commise".

Sans faire allusion aux articles 22, 23,24, 25 et 26 de la même constitution qui garantissent à tout Congolais les droits de liberté de pensée, la liberté d’expresdroit à l’information, de réunion pacifique, de manifestation pacifique, M. Jean-Luc ZIHALIRWA insiste sur le contenu de l’article 28 de la loi mère qui prohibe l’exécution d’un ordre illégal et d’en appeler à la société civile du Sud-Kivu, toutes tendances confondues, de jouer pleinement son rôle de contre poids, de veiller au bon fonctionnement des institutions en valeur du développement.

 

Commentaires (Total : 1)

D
Daniel Chimonge 26/11/2022 08:39:16

Totalement d’abord

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