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Nord-Kivu : le collectif des mouvements citoyens lance un ultimatum de 6 jours à l’EAC pour lancer les attaques au M23

Le collectif des mouvements citoyens du Nord-Kivu a lancé jeudi 12 janvier un ultimatum de 6 jours à dater de ce 12 janvier aux forces régionales de l'EAC pour mener des offensives contre le M23. A de faut de quoi les mouvements citoyens vont entamer une série de manifestations pour exiger le départ de cette force régionale.

 

Les mouvements citoyens fustigent l’inefficacité des troupes de l’Afrique de l’Est (EAC) et dénoncent ce qu’ils qualifient de complicité de ces troupes Kenyanes avec les rebelles du M23 dans l’insécurité dans l’est de la RDC. Lors d’un point de presse dans la ville de Goma ce jeudi, ces mouvements citoyens ont alerté sur ce qu’ils appellent plan de balkanisation de la RDC.

 

 

« La population du Nord-Kivu ne veut pas de la zone tampon imposée par les forces de l'EAC car la RDC est un état souverain. Le retrait de cette force passive n'est pas négociable et c'est une urgence pour la paix au Nord-Kivu ».  C’est en tout cas ce que l’on peut lire sur plusieurs calicots brandis par ces mouvements citoyens. Ils ont ainsi dénoncé l’inefficacité de cette force.

 

« Nous ne savons même pas à quoi nous sert la force de l'EAC alors qu'elle avait été appelée pour appuyer les FARDC dans la lutte contre l'agression Rwandaise sous couvert du M23 mais sur le terrain, il n'y a aucune opération militaire qui est déjà lancée », s’indignent-ils.

 

 

Certains de ces leaders de mouvements citoyens, souhaitent que la RDC mette fin à la collaboration avec les Etats Unis pour un autre partenaire capable d’aider la RDC. Le collectif s’oppose au déploiement des militaires du soudan du Sud en RDC dans le cadre de l’EAC.

 

« Nous refusons catégoriquement le déploiement de l'armée Sud-Soudanaise en RDC parce que le Sud soudan en soi est un pays instable qui devrait d'abord se sécuriser avant de venir en aide à d'autres États », note le collectif.

Répondant à la question de l'inefficacité de la force régionale de l’EAC, le général Emmanuel KAPUTA avait évoqué vendredi dernier un processus de paix en cours précisant que l’installation des troupes avait pris du temps.

 

Le collectif déplore cependant le fait que les rebelles du M23 sont à la base des tueries, recrutements forcés d'enfants, des enlèvements des personnes, détention en prisons souterraines, tortures, Soumission à des travaux forcés, Viols, violences sexuelles, perception illégale des taxes et impôts, …

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