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Guerre du M23 : le CMPDDH demande à la RDC d'ordonner la fermeture de ses frontières et petites entrées avec le Rwanda et l'Ouganda

Le Comité de Suivi des Mécanismes de Protection des Défenseurs des Droits Humains (CMPDDH) demande au Gouvernement de la République Démocratique du Congo d'ordonner la fermeture totale de toutes les frontières et petites entrées avec le Rwanda et l'Ouganda, et ce, jusqu'à la normalisation sincère des relations. Ceci est l'une des recommandations contenues dans sa déclaration rendue publique le 07 février, relative à la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri.

Le CMPDH dénonce les tentatives d'infiltration et d'attaque imminente de la province du Sud-Kivu à partir de Minova, les Haut-Plateaux et l'ilot d'Ibindja dans le territoire de Kalehe ainsi que du Parc de Nyungwe, la ville de Bugarama et le poste frontalier de Kamanyola au Rwanda où des positions et matériels militaires seraient présentement renforcés, toujours sous silence total de la communauté internationale et des forces de l'EAC, au sein desquelles on veut imposer en plus la RDC à admettre des officiers rwandais.

Il demande au Gouvernement congolais de renforcer les actions militaires en comptant plus sur les Forces Armées de la République Démocratique du Congo pour contraindre une fois pour toute le M23 et autres forces négatives, au regard de la trahison des forces de l'EAC qui, selon ce réseau, jouent un double-jeu sur terrain, contrairement à leur mandat, mais également de trouver des nouveaux alliés en dehors de la région et des anciens amis internationaux qui ont montré leur "hypocrisie" en soutenant à ciel ouvert l'ennemi pour pérenniser les massacres et l'exploitations des ressources naturelles en RDC.

Le CMPDH recommande aussi aux services de sécurité et de migration de renforcer la surveillance de l'afflux migratoire et des différents coins formels et informels d'entrée sur le territoire congolais (ports, aéroports, rivières, etc.) ainsi que l'identité des visiteurs et serveurs dans des hôtels, Nganda et boites de nuit au Sud-Kivu et au Nord-Kivu, traquer toutes les personnes considérées comme malades mentaux (fous) en errance à la cité ou dans nos villages et les acheminer dans des centres psychiatriques, entendu qu'il n'est pas impossible qu'elles soient des espions qui se font passer comme des fous.

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