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Enrôlement des électeurs au Nord-Kivu : Jonas Kasimba très inquiet du sort réservé aux populations déplacées et celles dans les zones sous occupation

La sécurité sur toute l'étendue de la province du Nord-Kivu, le retour des déplacés dans leurs territoires d'origine ainsi que la restauration de l'autorité de l'Etat sont des contraintes qui jusque-là tordent le cou au bon déroulement de l'enrôlement des électeurs au Nord-Kivu annoncé à partir du 16 février 2023.

Ces contraintes ont été soulevées par le politologue Congolais et Notable du Nord-Kivu Jonas Kasimba qui craint un processus électoral biaisé dans l'Est du pays suite à l'exclusion de certaines parties du Nord-Kivu qui sont sous occupation rebelle (4 sur 6 territoires).

À en croire ce Politologue de formation, Si la CENI ne réunit pas ces conditions, il ne sert à rien de commencer cet enrôlement qui risquerait de frustrer les uns au détriment des autres au sujet de la répartition des sièges, car dans son analyse, Jonas Kasimba pense par exemple que le corollaire de cet enrolement est le territoire de nyiragongo qui accueille beaucoup de déplacés du territoire de Rutshuru et risque d'avoir plus de sièges qui appartenaient au territoire de Rutshuru. Ce qui risquerait de donner lieu à une autre forme de guerre. Il en sera de même de ceux qui ont fui le masisi pour Goma ou de Eringeti pour Beni ou encore de Bulongo pour Beni.

Alors que la République Démocratique du Congo prépare son quatrième cycle électoral, après ceux de 2006, 2011 et 2018 t pour réussir ce marathon démocratique, Jonas Kasimba avait soutenu l'année dernière que certains préalables doivent être remplis.

Ce dernier tirait la sonnette d’alarme pour éveiller l’attention des autorités compétentes afin de prendre en compte certains paramètres pouvant éventuellement s’ériger en obstacle à l’organisation des élections tant attendues.

Jonas Kasimba avait énuméré quelques prérequis qui, selon lui, doivent être pris en compte pour des élections apaisées en 2023 entre autres, l’actualisation de la cartographie électorale; de l’enrôlement des électeurs; du nettoyage du fichier électoral; de l’adoption de la loi sur la répartition des sièges; de l’ouverture des bureaux de réception des candidatures ainsi que du budget.

Jonas Kasimba mettait l’accent, entre autres, sur la restauration de la paix sur toute l’étendue de la RDC pour permettre aux citoyens d’exercer ce droit civique dans la quiétude. Il était d’avis depuis 2022 que la guerre que connait la partie orientale du pays consomme beaucoup d’argent et met en difficulté le budget de l’État.

 

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