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RDC: Deux soldats sont actuellement jugés pour le meurtre de jeunes de l'UNAFEC à Lubumbashi,

Lors d'une première comparution devant le tribunal militaire de garnison de Lubumbashi, deux soldats des FARDC ont été accusés d'avoir assassiné des militants de l'UNAFEC.
 
Le meurtre supposé a suscité la controverse et des réactions négatives parmi le public. Avec l'appui de leur défense, ils ont reconnu avoir été dépêchés par leur chef pour rétablir l'ordre perturbé par la jeunesse de cette formation politique.
 
Cependant, ils ont nié les allégations portées contre eux, en particulier l'accusation de meurtre.
 
Le procureur est revenu sur les événements du 23 mars, au cours desquels plusieurs jeunes de l'UNAFEC ont perdu la vie, lors de l'audience.
 
Ce jour-là, dans le quartier Bongonga, alors que le pont "Moïse" enjambait la rivière Naviundu, des militaires ont ouvert le feu sur des jeunes membres d'un certain groupe. Le groupe a été surpris en train de voler des motos à des passants innocents.
 
Suite à ces incidents, six décès ont été recensés.
 
Une demande officielle a été faite à un professionnel de la santé pour déterminer la cause du décès de ces six personnes.
 
En reconnaissance de leurs actions, les accusés ont avoué avoir reçu l'ordre de leur supérieur de rétablir la loi et l'ordre.
 
Ils ont affirmé avoir été incités à le faire parce que les jeunes de l'UNAFEC prenaient de force des motos à leurs propriétaires légitimes.
 
Dès leur arrivée, le groupe a été abordé par une bande de jeunes qui ont tenté de voler leurs armes.
 
Au cours de la lutte pour garder leurs armes, l'un des soldats a avoué avoir tiré un seul coup dans le sol et quatre balles en l'air. Cette action avait été ordonnée par leur commandant.
 
Les deux militaires refusent de reconnaître toute implication dans la mort d'un autre individu. Les avocats des parties civiles ont laissé entendre que le nombre de morts pourrait être supérieur à six. Ils ont assuré qu'ils produiront des preuves à l'appui de cette affirmation lors de la prochaine audience, prévue mardi prochain.
 
Le tribunal a requis la présence de personnes supervisant les morgues du district de Taba Congo, l'hôpital général de la commune de Kenya et l'hôpital de Sendwe.
 
Ils ont également convoqué des membres de la Croix-Rouge qui avaient participé à l'enterrement de certains corps.
 
L'objectif était de recueillir des informations supplémentaires.

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