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Bukavu  : La Fondation Panzi redynamise le réseau des acteurs et actrices pour la vulgarisation du Rappport Mapping.

La Fondation Panzi a, grâce au soutien financier de la GIZ, réuni en café de sensibilisation les cadres de base, les membres des mouvements associatifs des jeunes et des femmes ainsi que les collectifs des femmes enseignantes d'université, des Pasteurs, etc. sur la vulgarisation du rapport Mapping et de la Résolution 2467 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

Cette activité qui s'est tenue dans la salle du DCMP/8è CEPAC à Bukavu du 11 au 12 mai 2023 a pour objectifs d’informer les participants du contenu et des objectifs du rapport Mapping, redynamiser le réseau pour la vulgarisation de ce rapport et discuter de la cartographie des incidents commis dans les entités respectives des participants dans la ville de Bukavu.

Pour M. Roger BUHENDWA de la Fondation Panzi, ce document de 581 pages réalisé sur une période de 12 mois et qui documente 617 incidents survenus sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, ne devrait pas être pris comme un produit du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme, mais plutôt chaque congolais devrait réfléchir et s'impliquer dans l'identification, la protection et la sécurisation des sites des massacres que la RDC a connu pendant plus de 3 décennies.

« Il faut que le peuple ne jette pas les tragédies d'une histoire écrite en lettre de sang qu'elle a connu dans les oubliettes. C'est une responsabilité que de ne pas garder silence sur les crimes commis chez nous par devoir de mémoire. Il faut préserver les éléments de preuve; les traces, les témoignages, les tombes, les fosses communes, etc. que nous pouvons encore détenir», a-t-il martelé.

Cette activité ambitionnait fédérer les participant.e.s à s’organiser en plate-forme de vulgarisation du contenu du rapport Mapping afin de préparer la communauté à s'organiser pour prendre des initiatives pour rassembler ses membres à discuter, échanger, dialoguer autour de ce qui est arrivé aux congolais.e.s pendant les années de guerre; parler de ceux.celles que nous avons connu et qui avaient été fauché.e.s par la guerre, les auteurs des des barbaries qu'ils ont subi et les aspirations des victimes. Ceci, dans l’objectif de permettre que la vérité soit dite, mais également dégager les responsabilités afin de relever la République Démocratique du Congo grâce à la mise en œuvre des mecanismes holistique de Justice transitionnelle.

Les participants à ce café d’échange ont soutenu l’idée de la redynamisation du réseau afin de renforcer le plaidoyer du Prix Nobel de la Paix , le Dr Denis MUKWEGE pour l’application des recommandations du rapport Mapping avant d' émettre leurs vœux de sensibiliser leurs bases respectives sur l’importance de la préservation des preuves des crimes graves commis dans leurs entités.

Les Facilitateurs de BADILIKA ont recommandé, qu’au-delà des incidents documentés par le Rapport Mapping qui couvre la période de 1993 à 2003, les défenseurs des droits humains doivent continuer à documenter d’autres crimes des droits humains et ceux de droit international humanitaire car jusqu’aujourd’hui la République Démocratique du Congo continue à enregistrer des crimes graves dus à l’activisme des groupes armés dans la partie orientale du pays.

Il est très important de noter que la Fondation Panzi du célèbre gynécologue congolais et Prix Nobel 2018, le Dr. Denis MUKWEGE, est engagée depuis plusieurs années sur la voie de booster les mecanismes holistique de justice transitionnelle afin d’amener les auteurs des crimes graves enimerés au sein du Rapport Mapping à répondre devant la justice et que les victimes reçoivent réparation.

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