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Les ONG réclament une commission mixte pour évaluer le partenariat controversé entre SAKIMA et Primeira Gold en RDC

Un partenariat controversé entre les entreprises minières SAKIMA et Primeira Gold suscite l'attention des organisations de la société civile en République démocratique du Congo (RDC).

Des ONG telles que LICOCO, Ne touche pas à mon cobalt et CENADEP ont récemment recommandé au Président Felix Tshisekedi de mettre en place une commission mixte chargée d'évaluer ce partenariat.

L'objectif de cette commission serait d'examiner les revendications émises par les entités administratives qui se disent lésées par ce partenariat minier commercial. Selon les organisations de la société civile, elles ont reçu des plaintes provenant des opérateurs miniers et de la population dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema.

La question du monopole présumé de l'entreprise minière Primeira Gold dans l'exploitation et l'exportation de l'or en RDC a également été soulevée lors de la rentrée parlementaire. L'organisation Congo Enyanya a manifesté devant le Palais du peuple à Kinshasa pour attirer l'attention des députés sur les inquiétudes concernant les 25 ans de monopole accordés à Primeira Gold.

Congo Enyanya et d'autres ONG soutiennent que l'Assemblée nationale doit intervenir pour réexaminer le contrat entre la Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA) et Primeira Gold. Selon elles, ce contrat serait défavorable à la RDC et aux autres exploitants congolais de l'or dans le Sud-Kivu.

Le coordonnateur de Congo Enyanya, Moise Chumusa Aden, appelle l'Assemblée nationale à organiser en urgence un débat sur la question du contrat entre SAKIMA et Primeira Gold, dénonçant son caractère inéquitable.

Cette situation met en évidence les préoccupations de la société civile envers les partenariats commerciaux dans le secteur des ressources naturelles en RDC. La mise en place d'une commission mixte permettrait de procéder à un examen approfondi des réclamations et de garantir une plus grande transparence dans les partenariats entre les entreprises minières et les collectivités locales.

Il est maintenant nécessaire d'attendre de voir si le Président Tshisekedi donnera suite à cette recommandation et si l'Assemblée nationale prendra les mesures nécessaires pour revoir le contrat en question. L'issue de cette affaire sera cruciale pour déterminer si les intérêts des populations locales et de l'économie nationale seront protégés.

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