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RDC: des patients en quarantaine atteints de la MonkeyPox se sont évadés des hôpitaux à cause de la faim, aggravant le risque de contagion.

En République démocratique du Congo, les patients atteints de la MonkeyPox, affamés depuis plusieurs jours, se sont évadés des hôpitaux où ils étaient en quarantaine, ce qui a aggravé le risque de contagion.

Ces malades, qui n'avaient pas reçu de nourriture, ont été contraints de chercher de la nourriture eux-mêmes. La situation préoccupante se déroule dans le Sud-Kivu, où le Dr Vincent Sanvura coordonne le projet de prévention des zoonoses One Health dans la région du parc de Kahuzi-Biega.

Le Dr Sanvura exprime son inquiétude concernant l'évolution de la maladie, soulignant que les enfants, particulièrement vulnérables, sont davantage touchés.

"Avec la rentrée scolaire approchant le 2 septembre, les écoles, en tant que lieux de rassemblement, ajoutent un potentiel risque de propagation. La rapidité de propagation de la maladie, qui a débuté à Katunga avant de se répandre dans toute la province en quelques mois, soulève des préoccupations. La zone de santé de Miti-Murhesa, où le projet One Health est actif, reste particulièrement touchée."

Les capacités d'accueil limitées dans les services de santé de la zone de santé de Kamituga soulèvent des craintes de saturation, ce qui pourrait entraîner une propagation accrue de la MonkeyPox.

Les hôpitaux, paradoxalement, pourraient eux-mêmes devenir des foyers de contamination importants en raison du manque de ressources.

"Les familles des patients assurent la responsabilité de la nourriture et des soins, ce qui peut conduire à la transmission de la maladie au sein des chambres d'hôpitaux.L'absence de nourriture a même incité certains patients en quarantaine à s'évader pour se nourrir, contribuant ainsi à propager la maladie." Ajoute-il.

Avec ses quelque 4 600 cas suspects et confirmés et ses 26 décès comptabilisés en 2024, le Sud-Kivu est l’un des épicentres de la résurgence épidémique de variole du singe dans le pays – et donc dans le monde.

Cette province située à l’est de la République démocratique du Congo, est la plus sévèrement touchée du pays avec celle de l’Équateur (nord-ouest de la RDC). Selon les autorités locales, la province constate actuellement 350 nouveaux cas par semaine.

Le mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit.

La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées. La souche de clade 1, responsable de l’épidémie actuelle en Afrique, est mortelle dans 3,6% des cas et est particulièrement dangereuse pour les enfants, selon l’OMS.

Commentaires (Total : 1)

M
Muhindo Fabrice 26/08/2024 12:26:21

Que le gouvernement du pays s'implique sérieusement dans la prévention en appuyant les efforts des agents de santé pour inspirer éradiquer cette épidémie .

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