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Sud-Kivu: Théo Ngwabidje est resté administratif et amoureux de la province (Roger Sadiki Muganguzi).

La politique au Sud-Kivu reste animer par un débat d'une probable destitution du gouverneur Théo Ngwabidje dès l'approche de ses 100 jours de gestion. Une certaine opinion estime que le bilan est négatif et envisagerait même son remplacement.

Roger Sadiki Muganguzi ne l'entend pas de cette oreille. Pour lui, ceux qui ne se sont pas habitués au slogan gouverné autrement sont entrain de manifester leur méchanceté contre le gouverneur de province et c'est dans cette optique que des gens tiennent des réunions noires juste pour déstabiliser les institutions provinciales.

"A mon niveau, je sens un souffle et le goût de ce slogan qui pourra faire revenir la population du Sud-Kivu à la vision d'une province pilote en matières de la gouvernance", lâche Roger Sadiki Muganguzi.

Il estime qu'avec des multiples déstabilisations de la province, le Sud-Kivu est la seule province qui a eu un nombre important de gouverneurs pour une seule législature et l'ont classé parmi les provinces ayant un indice de développement très faible. 

"A trois mois, ce ne sont que les méchantes langues qui peuvent demander son départ sans savoir par quel mécanisme. Les gens ne doivent pas se réveiller et décider que l'autorité provinciale parte pour leurs intérêts égoïstes et éphémères. Cette idée ne passera pas pour une fois, qu'est-ce qu’on reproche à Théo Ngwabidje ?" Le gouverneur est resté administratif et amoureux de sa province", affirme-t-il.

Il estime que le gouverneur de province est entrain de mettre en place sa vision et cela demande du temps.

"Quel est le bilan de ceux qui voudraient voir le gouverneur de province être destitué? Je nous invite  à cesser avec cet  acharnement monté des toutes pièces afin de laisser champs libre à l'exécution des projets de développement du Sud-Kivu", martele ce cadre de l'AFDC-A.

 Roger Sadiki Muganguzi croit que le gouverneur actuel est le seul à avoir tenu un conseil des ministres dans une zone rouge (Shabunda) et qui se souci du social, mais aussi qui a entamé la procédure de lutte contre le coulage des recettes et cette démarche augure au bon début du changement.

Il appelle les détracteurs à éviter le populisme à outrance  et laisser 5 ans à Théo Ngwabidje en vue de l'évaluer à la fin de son mandat.

 

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