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Sud-Kivu : Le collectif des citoyens indignés s'oppose à toute forme de prise en charge des enseignants par les parents

Depuis l'annonce de la gratuité de l'enseignement primaire et secondaire par le chef de l'État congolais, le secteur éducatif en province du  Sud-Kivu connait des vagues de grève et d'autres situations qui ne permettent pas la dispension des cours et le bon déroulement des activités scolaires.

Les enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes ont à plusieurs reprises décrété des mouvements de grève pour demander au gouvernement congolais de prendre en charge leurs collègues, (nouvelles Unités et Non payés), mais aussi la suppression des zones salariales.

A la rentrée scolaire de janvier 2020, les enseignants de la ville de Bukavu ont décrété une grève sèche pour contraindre le gouvernement à tenir compte de leurs revendications. Pour pallier à ce problème, il est prévu une réunion ce vendredi 10 Janvier 2020 entre une délégation des enseignants et le gouvernement provincial du Sud-Kivu. 

 Dans son communiqué d'apaisement aux parents, le collectif des citoyens indignés dit détenir des informations selon lesquelles, les enseignants syndicalistes et les gestionnaires planifient le retour de la prime par des manœuvres subversives. Et cela devra sortir de cette rencontre avec l'exécutif provincial.

 Le collectif s'oppose au retour de la prime sous toutes ses formes dans toutes les écoles du secteur public tant primaires que secondaires. Il avertit que le gouverneur de province qui appuiera les enseignants à récidiver à la gratuité  de l'enseignement rencontrera la colère des parents.

"Si les rumeurs sur le retour de la prime de confirment après cette réunion, un délai de 48 heures sera accordé au gouverneur et son gouvernement pour démissionner", écrit le collectif des citoyens indignés.

Toutes fois, il soutient que seuls les frais contenus dans l'arrêté provincial seront payés par les parents des élèves du secondaire au Sud-Kivu.

 

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