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Gratuité : Les enseignants du Sud-Kivu menacent d’être immaitrisables après mars, Mabunda joue au sapeur-pompier

A Bukavu, ce 20 février, les enseignants ont été reçus par Jeanine Mabunda présidente de l'assemblée nationale. Les professionnels de la craie, ont exprimé leurs indignations  sur les difficultés qu’ils traversent depuis la déclaration de la gratuité. A cette occasion, ils ont prévenu la présidente de la chambre basse du Parlement que si leurs revendications ne seront pas prises en compte, ils resteront immaitrisables. En réponse à ces propos, Mabunda  présidente de l'assemblée nationale a promis aux enseignants qu'elle prenne bonne note et qu’elle va transmettre ce message à l’assemblée nationale.

 

 Dans une concertation avec plusieurs couches sociales de Bukavu en vue de récolter les problèmes de la population, la présidente de l'assemblée nationale a expliqué les différents rôles que jouent  les parlementaires de la RDC.  

''Si nous sommes là c'est pour récolter les problèmes de la population en général, je connais déjà quelques difficultés que vous avez connu au Sud-Kivu, surtout les catastrophes naturelles, l'insécurité pour ne citer que ceux-là '' dit-elle.

 

Pour le secrétaire provincial de syndicat des enseignants catholiques, Jacques Cirimwami. La situation générale de l’enseignant du Sud-Kivu a été présentée à cette occasion. Le président du comité intersyndical ne comprend pas pourquoi seul la RDC est dans des conditions les plus difficiles à ce point.

 

''Nous avons présenté les problèmes des enseignants, mais nous sommes surpris que seul l'enseignant congolais croupisse toujours dans les misères, nous lui avons montré que les poumons de tout développement du pays c'est l'éducation, aujourd'hui nous travaillons sous promesse, la gratuité devient une gravité aujourd'hui tout seulement parce qu’on nous a trompé le deuxième et troisième pallier en février, comment expliquer un licencié du Sud-Kivu reçoit le même salaire que le huissier de Kinshasa ? C'est une discrimination totale et ça nous n’allons pas accepter ''s'interroge-t-il

 Jacques Cirimwami ajoute que ''nous avons voulu dire devant la présidente car si rien n'est fait en avril 2020, nous serons immaitrisable,’’

Dès son accession à la magistrature suprême, le président de la république Felix Tchisekedi avait promis de faire de la gratuité de l’enseignement primaire et secondaire une réalité.

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