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Après l'arrestation de Vital Kamerhe : la cour de cassation renvoi en bloc toutes les affaires en instruction après l'état d'urgence.

Le parquet général près la cour d'appel de Kinshasa/Matete a en date du 5 Avril 2020 invité le directeur de cabinet du chef de l'État M. Vital Kamerhe pour une communication relative à l'instruction du dossier judiciaire RMP 2538/PG023/KAM ouvert au sujet des travaux de 100 jours du chef de l'État. Compte tenu de l’erreur matérielle contenue dans cette invitation, le directeur du chef de l'État n'avait pas répondu à l'invitation. 

Le parquet général de Matete va alors produire une deuxième invitation le 06 Avril et réceptionner par le service de la présidence le 07 Avril 2020.

Le directeur de cabinet du chef de l'État M. Vital Kamerhe va répondre à l'invitation du parquet général de Matete le 8 Avril de la même. L'audition va durer selon les sources du parquet 6 heures et qui conduire à la mise en détention préventive du président national de l'Union pour la Nation Congolaise "UNC" en sigle, dabs le pavillon 8 de la prison centrale de Makala à Kinshasa. 

La célérité qu'a connu ce dossier du directeur de cabinet du chef de l'État, M. Vital Kamerhe, laisse planer des doutes d'une probable instrumentalisation politique de l'appareil judiciaire congolais et a créé un tollé des réactions et manifestations de cet homme politique de l'Est de la République Démocratique du Congo. Ce doute semble être accentué par la signature tard dans la soirée après le transfèrement du directeur de cabinet du chef de l'État à la prison centrale de Makala, d'un communiqué officiel de la cour de cassation relatif à l'État d'urgence sanitaire décrété par le président de la République sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo. 

Selon l'esprit de ce communiqué signé par le président de la cour de cassation Dominique Ntambwe, toutes les affaires en instruction (Dossier Vital Kamerhe) ont été renvoyées en bloc après l'État d'urgence, la fixation des affaires nouvellement enrôlées  au-delà de la même période, l'organisation d'un service minimum, ainsi que procéder comme droit, pour tous les autres cas. 

Certains analystes estiment que célérité ne visait que clouer le président national de l'Union pour la Nation Congolaise M. Vital Kamerhe qui après son arrestation prévention, son dossier est bloqué par le premier point du communiqué de la cour de cassation et donc le directeur de cabinet du chef de l'État est tenu de rester en prison en attendant la levée de l'État d'urgence ou alors obtenir une liberté provisoire qui semble être difficile à décrocher compte tenu des méandres (politiques) du dossier.

Dans l'entre temps, la colère des militants de l'Union pour la Nation Congolaise est prévisible et risque d'entrainer des lourdes conséquences.

 

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