Dossier VK : Hamida et les filles Kamerhe menacées
La tension monte depuis que le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/ Gombe a été saisi par le parquet pour fixer la date du procès.
La première cible dans cette entreprise de déstabilisation, c’est Hamida Kamerhe, l’épouse du Directeur de cabinet du président de la République.
»Des appels téléphoniques pleuvent sur son téléphone avec des menaces de tout genre », explique un proche de la famille.
Au lieu de s’arrêter là, le même réseau tente d’intimider les filles du leader de l’UNC. « Telle attitude à quelques jours de l’ouverture du procès sur le dossier du programme d’urgence des 100 jours démontre que la justice aux ordres se confirme dans un Etat qui se veut de droit », dénonce un activiste d’un mouvement pro-démocratie.
Dans l’entourage de Kamerhe, des voix s’élèvent pour dénoncer une stratégie visant clairement à intimider le Dircab alors qu’il s’apprête à prouver son innocence à la face du monde.
»L’intimidation ne passera pas », prévient un militant de l’UNC de la commune de Kalamu.
Dans le camp du Dircab du chef de l’État, le message est clair. Kamerhe vendra cher sa peau. Seulement, on insiste sur une justice juste pas celle truffée d’interférences politiques ou relais des ceux qui s’activent à tout prix pour régler des comptes à un partenaire politique de grande poigne.
