Ass. Nat : Une pétition pour la destitution de Kabund déposée par Jean-Jacques Mamba

Jean-Jacques Mamba a déposé une pétition pour la destitution de Jean-Marc Kabund

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund reste dans le viseur du député national du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Jean-Jacques Mamba.

L’élu de la circonscription de la Lukunga a déposé mercredi 13 mai une pétition au Bureau de la chambre basse du parlement, pour la déchéance du président ad intérim du parti présidentiel, Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi) de sa fonction de numéro de 2 de l’Assemblée nationale, qu’il reproche d’avoir allégué, sans apporter des preuves, que la convocation du congrès coûterait 7 millions au trésor public.

Pour Jean-Jacques Mamba, cette affirmation jette de l’opprobre sur la deuxième institution du pays-Parlement, et par conséquent, Kabund ne mérite plus occuper son fauteuil.

« Cette procédure aura le mérite, au minimum, de modifier le comportement de nos autorités, de nos collègues , nous sommes dans une période très difficile. il faut que ceux qui sont dépositaires des autorités publiques, ceux qui sont mandatés par nos populations aient un langage responsable. Je pense que nous luttons pour une société meilleure dans laquelle les responsables politiques doivent s’exprimer en toute vérité et en toute responsabilité », a-t-il déclaré.

L’élu du MLC a fait savoir que 62 autres députés nationaux ont souscrit à son initiative et que sa démarche obéit aux dispositions pertinentes du règlement intérieur de la chambre basse du parlement.

« Nous avions activé l’article 31 de notre Règlement d’ordre Intérieur suite aux différends que nous avions eus avec l’honorable premier vice-président, nous avons pu obtenir 62 signatures et nous sommes venus déposer la pétition visant la déchéance à son poste de 1er vice président du Bureau de l’Assemblée nationale », a précisé Jean-Jacques Mamba.

Par la même occasion, il a remercié ses collègues qui ont signé sa pétition.

« Nous remercions les 62 collègues de toutes tendances politiques qui ont partagé notre préoccupation en signant la pétition contre le 1e vice-président. Nous pensons que le progrès et la complaisance ne font pas bon ménage », a-t-il renchéri via son compte twitter.

Et de prévenir que « les insultes se soumettront toujours aux arguments ».