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Procès de 100 jours : Bukavu peint aux affiches réclamant la libération de Vital Kamerhe.

Après la deuxième audience du procès opposant la République au président de l'Union pour la Nation Congolaise M. Vital Kamerhe, la ville de Bukavu, sa base électorale s'est réveillée aux couleurs des affiches réclamant la libération du directeur de cabinet du chef de l'État.

Les avenues Patrice Emery Lumumba, Maniema, Kibombo,... ont été transformées en bande d'affiches. Sur les murs, les jeunes se réclamant être des électeurs de M. Vital Kamerhe ont affiché des messages pour demander que leur leader soit mis en liberté.

"Mains propres, Libérez Vital Kamerhe", pouvait-on lire sur les affiches placées la nuit de lundi 25 au mardi 26 Mai 2020.

Contacté, l'Inter fédéral adjoint des jeunes de l'Union pour la Nation Congolaise au Sud-kivu, M. Éric Mutembezi dit avoir constaté ces affiches et parle des jeunes sympathisants de Vital Kamerhe qui après avoir suivi la deuxième audience du procès de 100 jours du programme d'urgence du chef de l'État, ont estimé que M. Vital Kamerhe est innocent et doit recouvrer sa liberté.

Après son arrestation, la province du sud-kivu et la ville de Bukavu en particulier connaissent des manifestations des militants de l'Union pour la Nation Congolaise en vue d'exiger la libération de leur mentor détenu à la prison centrale de Makala à Kinshasa.

La semaine dernière a été la plus mouvementée. Les jeunes ont barricadé les artères principales. 

A Brasserie dans la commune de Bagira, le quartier général de Vital Kamerhe était en sit-in le long de la route Brasserie-Bagira pour dénoncer l'acharnement politique contre leur président national.

A Cimpunda dans la commune de Kadutu, les militants avaient en date du 23 Mai 2020 assiégé le tronçon Pas-à-pas-Gendarmerie, brûlant des pneus et perturbant la circulation. Les éléments de la Police Nationale Congolaise étaient intervenus en tirant des balles  réelles et des bombes à gaz lacrymogènes, faisant deux personnes blessées grave par balle.

Sur avenue Patrice Emery Lumumba en commune d'Ibanda non loin de la SoNAS, un sit-in improvisé des gens se disant être électeurs du directeur de cabinet du chef de l'État y a été tenu avant d'être dispersé par les éléments de l'ordre.

Le dimanche 24 Mai, d'autres manifestations ont été signalées à Panzi en commune d'Ibanda. Les militants ont aussi barricadé la route nationale N°5. La circulation est redevenue normale après une intervention musclée de la police qui a usé des bombes à gaz lacrymogènes.

Visiblement, les militants, les électeurs et sympathisants de Vital Kamerhe n'ont pas encore dit leur dernier mot et maintiennent la pression pour exiger la libération de leur leader, qu'ils estiment incarcéré injustement et est victime d'un complot politique.

 

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