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Sud-Kivu : Le CCPSC condamne le climat de xénophobie qui prend de l'ampleur.

Le Cadre de Conception Provincial de la Société Civile "CCPSC" condamne le climat de xénophobie dans la province du Sud-Kivu.

Dans une déclaration rendue publique, ce Mercredi août 2020, cette structure de la société civile dresse un tableau sombre caractérisé par des discours et actes de haine tribale à travers les médias, des tensions ethniques exacerbées par les groupes armés dans les hauts et moyens plateaux, des attaques contre certaines personnalités de la province.   

Il condamne les attaques contre des paisibles civiles à Kipupu et Sange, contre le Directeur Général de l'Institut Supérieur de Développement Rural, le Professeur Bosco Muchukiwa, les menaces contre le prix Nobel de la Paix 2018, Dr. Dénis Mukwege, les attaques successives contre le convoi du député provincial Kahasha Foka Mike, les menaces contre le président national de la nouvelle dynamique de la société civile, M. Jean-Chrysostome Kijana sur le dossier Mbobero, ainsi que la reprise des arrestations arbitraires par les services de sécurité en dehors de tout cadre légal, c'est notamment le cas des défenseurs des droits humains arrêtés par l'agence nationale de renseignement et privés de toute assistance.

Pour le Cadre de Concertation provincial de la société civile, ces signes provient que la province du Sud-Kivu vit un moment d'exception caractérisé par une turbulence.  

Le président provincial de cette structure Me Zozo Sakali invite les acteurs politiques et sociaux à sauvegarder l'intérêt général de la population et prioriser la recherche de la paix, la sécurité et la cohabitation pacifique de toutes les ethnies. 

Il précise par ailleurs que le Cadre de Concertation Provincial de la Société Civile confirme son engagement dans la défense des valeurs républicaines qui prônent l'unité, l'amour, la cohésion sociale et la tolérance et soutien toute lutte contre les antivaleurs sous toutes formes entre autres la corruption, la haine, la division et le tribalisme.  

Néanmoins, il salue les efforts consentis par les autorités provinciales pour décourager les propos et pratiques discriminatoires initiés par des personnes mal intentionnées en vue de semer et d'occasionner des troubles dans la ville de Bukavu et province à travers des tracts et messages sur les réseaux sociaux.

Le Cadre de Concertation Provincial de la société civile se décide de déférer devant les instances compétentes tout semeur des troubles afin qu'il subisse la rigueur de la loi et invite les jeunes de la République Démocratique du Congo en général et de la province du Sud-Kivu en particulier à ne plus céder à la manipulation des politiciens divisionistes et insouciants de leur avenir.

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