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RDC : Les consultations annoncées par le chef de l'État ouvrent la brèche pour la participation de tout le monde à la refondation d'un État de droit (Faustin Mirindi).

Dans son discours à la Nation ce vendredi 23 Octobre 2020, le président de la République Démocratique du Congo a annoncé non seulement son engagement pour la construction d'un État de droit, mais aussi le début des consultations avec toutes les classes politiques et sociales du pays pour une union sacrée en vue de contourner le défis du développement de la République Démocratique du Congo dus à la coalition FCC-CACH.

En réaction, le président fédéral de MUDN/Sud-Kivu, M. Faustin Mirindi parle d'un discours rassembleur, ferme et qui ouvre l'occasion à toutes les forces politiques de la République Démocratique du Congo à contribuer au processus de mise en place d'un État de droit et du développement. 

Pour lui, le chef de l'État Félix Tshisekedi a constaté qu'il est pris en otage par le Front Commun pour le Congo et s'est ressaisi en prenant le taureau par les cornes afin de dénicher une nouvelle majorité parlementaire avec des gens qui priorisent le décollage de la République.

"Les consultations doivent amener les congolais à contribuer et accompagner le chef de l'État. C'est une occasion pour que tout le monde travaille pour l'intérêt de la nation", dit-il.

Faustin Mirindi met en garde le Front Commun pour le Congo qui se cache derrière une majorité parlementaire pour bloquer le programme du président de la République et précise que seul le peuple donne le poids aux acteurs politiques et les députés ont été élus par ce peuple qui accompagne le chef de l'État et leur encourage à ne pas prioriser les formations politiques au détriment de l'intérêt général.  

"Le FCC étant un regroupement politique, nous demandons aux partis membres et d'autres forces vives du pays à se ranger derrière le chef de l'État pour imprimer une nouvelle robe de la République Démocratique du Congo", souligne-t-il.

L'adresse du chef de l'État à la Nation est intervenue après que les présidents de la chambre basse et haute du parlement aient refusé de prendre part à la cérémonie de prestation des serments de trois juges constitutionnelle, dénonçant la violation de la constitution par le président de la République Démocratique du Congo. En revanche, dans son discours, Félix Tshisekedi s'est montré intransigeant et déterminé à faire respecter la constitution du pays.

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