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RDC : Des avions de chasse angolais en parade dans le ciel de Kinshasa

Des avions de chasse angolais de type Soukhoï ont débuté ce vendredi avant-midi un meeting aérien dans la ville de Kinshasa.

Plus tôt dans la matinée, un jet avait atterri à l’aéroport de N’Djili, avec des officiers supérieurs de l’armée angolaise, suivi peu après de deux Soukhoï et d’un hélicoptère d’attaque.

Jeudi dans l’après-midi, le porte-parole de l’armée congolaise le Général Léon Richard Kasonga, avait annoncé la tenue d’un meeting aérien à Kinshasa par des avions de chasse congolais et angolais, « En vue de d’honorer et de magnifier » les bonnes relations entre les armées des deux pays.

La télévision d’État, la Rtnc, qui a couvert la parade en direct, n’a pas cessé de présenter la parade comme un « avertissement », contre tout ennemi qui menacerait l’intégrité du pays.

Cette parade aérienne intervient après la visite lundi dernier du Président congolais Félix Tshisekedi en Angola, où il serait allé solliciter un appui militaire et diplomatique, dans un contexte intérieur très tendu, avec la crise institutionnelle qui oppose sa famille politique le CACH, à son partenaire de coalition, le FCC de l’ancien président Joseph Kabila. 

Notons que selon Wikipédia, en 2007, tous les avions militaires de la République démocratique du Congo étaient exploités par l’armée de l’air. Jane’s World Air Forces déclare que l’armée de l’air a une force estimée à 1 800 personnes et est organisée en deux groupes aériens.

Ces groupes commandent cinq ailes et neuf escadrons, dont tous ne sont pas opérationnels. 

Une force aérienne sous-équipée 

Le 1er groupe aérien est situé à Kinshasa et comprend une escadre de liaison, une escadre d’entraînement et une escadre logistique et dispose d’un effectif de cinq escadrons.

Le 2 Tactical Air Group est situé à Kamina et se compose de l’aile de poursuite et d’attaque et de l’escadre de transport tactique et compte quatre escadrons. 

Des entreprises militaires privées étrangères auraient été engagées pour fournir la capacité de reconnaissance aérienne de la RDC à l’aide de petits avions à hélices équipés d’équipements sophistiqués.

Jane’s déclare que les avions de combat de la Force de défense aérienne du peuple d’Angola seraient mis à disposition pour défendre Kinshasa en cas d’attaque.  Incapable d’assumer ses responsabilités  Comme les autres branches des FARDC, l’armée de l’air congolaise n’est pas en mesure d’assumer ses responsabilités.

Peu d’aéronefs de l’armée de l’air sont actuellement pilotables ou capables d’être remis en service et il n’est pas clair si l’Armée de l’air est capable de maintenir des aéronefs, même peu sophistiqués.

De plus, Jane’s déclare que l’école de pilotage de l’armée de l’air est « dans un désarroi quasi total », bien que la Belgique ait proposé de redémarrer le programme de formation des pilotes de l’Armée de l’Air. 

Chefs d’état-major de l’armée de l’air des FARDC connus sont : Général de division Faustin Munene en 1997, Général de brigade Jean Bitanihirwa Kamara en 2005, Général de division Djédjé Ndamba en 2006, Général major John Numbi en 2007, Général de division Rigobert Massamba Musungu en 2007, Général de brigade Enoch Numbi Ngoie de 2014 au 19 juillet 2020, Général major Maurice-René Diasuka dia Kiyana depuis le 19 juillet 2020.

 

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