Nord-Kivu : Si la paix ne revient pas, La population ne payera plus les taxes et impôts exigés par les autorités

Le député  PROMESSE MATOFALI  revient des vacances parlementaires avec un message fort de la population qui constitue sa base électorale, après plusieurs mois passés dans la partie nord de la province du Nord-Kivu précisément à Butembo.

Ce parlementaire dit avoir  saisie les autorités compétentes de la  province et la haute hiérarchie du pays sur la question de l’insécurité à Beni où la population se fait massacrer du jour au lendemains sans cause et continue à être victime d’escroquerie en payant des taxes quasi inexistantes aux barrières érigées sur l’axe Butembo-Beni-Kasindi.

Ces barrières bloquent par ailleurs les activités des opérateurs économiques qui n'arrivent plus à mieux effectuer leurs activités quotidiennes.

Devant la presse ce jeudi 26 mars 2021, l'élu de Butembo donne les lamentations de la population selon lesquelles,  « Si la paix ne revient pas, La population ne payera plus les taxes et impôts  tel qu'exigé par les autorités » fin de citation. 

Il faut noter qu’il y’a quelques  jours, le gouvernement provincial a lancé officiellement  la 8ème  édition de la campagne fiscale au Nord-Kivu, appelant les agents de l’Etat et tout citoyen congolais à s’acquitter de leur devoir civiques dont la population de Beni et Butembo  était d’accord et s’en ait accroupie  comme tout citoyen. Vu le calvaire que traverse cette population  due à la persistance de l’insécurité de toutes formes suivie des massacres des civils, cette population donne le moratoire d’un mois d’en finir, si les autorités veulent que les civils de Beni-Butembo puissent continuer à payer des taxes et impôts.

Selon Promesse MATOFALI , il est  anormal que sa population réponde aux obligations de l’Etat pendant que ce dernier ne lui assure pas la sécurité.

Il poursuit en s'indignent qu'une tombe est en train d’être creusée pour enterrer l’économie de la province  et qu’il y a un complot contre la population de la partie Nord de la province car la population se fait massacrée jour et nuit.