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RDC : Endossée par Nsingi Pululu, la proposition de loi de Noel Tshiani déposée au Bureau de l’Assemblée nationale

Parrainé par le député national Nsingi Pululu, la proposition de loi pour réserver l’accès à la présidence de la République aux Congolais de père et de mère de Noël Tshiani Muadiamvita a été déposée le jeudi 08 juillet 2021 au Bureau de l’Assemblée nationale.

Le député ex-membre du Front Commun pour le Congo (FCC) depuis lors converti à l’Union Sacrée de la Nation justifie son action par ce qu’il dit être des faits sociaux vécus en RDC qui ont révélé la nécessité de revenir aux anciennes de la loi sur la nationalité de l’époque du Zaïre sous le Marechal Mobutu : « Il est nécessité de revenir aux dispositions de la loi de 1981 et la loi électorale de 1984, à son article 7 qui stipule que ne peut être président de la République du Zaïre que celui qui est né de père et de mère zaïrois. C’est là une réponse à la loi de 1972 et l’accord de Lusaka de 1999 », explique-t-il.

De son côté, un autre député élu de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, Juvénal Munubo ; dit vouloir tout faire pour que cette proposition de loi ne passe pas : « Il y a des acteurs politiques qui cherchent à attirer l’attention du président de la République car on sait que le pouvoir à toujours une tentation en Afrique, celle de se maintenir le plus longtemps possible, et certains pensent que c’est une façon d’aider le chef de l’État à rester le plus longtemps au pouvoir. Je crois que le président de la République n’oublie pas que la meilleure façon de rester longtemps au pouvoir, c’est de répondre aux besoins de la population ».

Initié par un ancien candidat à la présidence de la République, ce texte autant controversé qu’il ne divise vise à réserver exclusivement aux Congolais nés de père et de mère congolais l’accès à la plus haute fonction de l’État.

Jugée par une frange de l’opinion comme une démarche dangereuse pouvant être un facteur de division comme jadis en Côte d’Ivoire avec la loi sur « l’Ivoirité » des années 2000, la place désormais serait à la sérénité de débat alors que la date de 2023 approche.

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