Profanation de lieux sacrés en RDC : Vital kamerhe craint que l’histoire sur le chaos des années 60 se répète
Depuis le mois d'avril 2021, des actes jugés d'abominables par l'Eglise Catholique, sont commis sur des lieux des cultes. Paroisses, Grottes mariales, autels, sanctuaires, sont profanés. Allant jusqu'à désacraliser les tabernacles où repose le saint sacrement selon la foi catholique, dans la province du Kasaï Oriental.
La situation s'est aggravée par des propos désobligeant à l'endroit de l'Eglise Catholique et du Cardinal Fridolin Ambogo par le secrétaire général de l'UDPS, M. Augustin Kabuya, suivi des troubles par les actes de vandalisme accompagnés des injures macabres posés à l'archevêché de Kinshasa et à la résidence du Cardinal le dimanche 1 août 2021, par un groupe de jeunes non autrement identifiés qui ont repris les propos de M. Augustin Kabuya.
Pour le président de l'Union pour la Nation Congolaise, l'honorable Vital kamerhe, ces actes sont susceptibles d'envenimer la situation sociale et politique en République Démocratique du Congo.
"Profanation des lieux sacrés au Kasaï Oriental, attaques contre le clergé et @TataCardinal, discours incendiaires, risquent de replonger le pays dans le chaos des années 60. Je nous invite à un sursaut patriotique pour la cohésion et bâtir un Congo où il fera beau vivre, sans exclusif", a déclaré dans un tweeter Vital kamerhe.
Comme Kamerhe, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo "CENCO" en sigle a, dans sa déclaration du 2 août, condamné fermement ces actes de violence inadmissible qui sont, selon elle, une grave atteinte à la liberté d'expression et de religion, mais aussi une entorse à la démocratie et un recul sur le chemin de l'État de droit auquel aspire le peuple congolais.
