Ituri : les commandants d'unités FARDC et magistrats militaires s'engagent pour la lutte contre les violences sexuelles pendant la guerre
Cette activité de deux jours a permis aux commandants d'unité et magistrats militaire de signer un acte d'engagement pour lutter contre les violences sexuelles au sein de l'armée et faire dénoncer tout acte ou incident de violence sexuelle commis par des éléments sous commandement.
Le vice-gouverneur policier le commissaire divisionnaire ALONGA BONNY Benjamin a insisté sur la signature d'engagement et pense que cette prise de position des commandants d'unité face aux violences sexuelles fera de sorte que cette pratique soit impérativement éradiquée de la société.
"Vaut mieux ne pas signer cet acte d'engagement si vous n'allez pas appliquer ce que vous avez appris" insiste l'autorité provinciale.
En plein état de siège, les commandants d'unité et magistrats militaires formés doivent non seulement rapporter à la hiérarchie des FARDC les incidents et les allégations de violences sexuelles commises dans leur zone de responsabilité mais doivent aussi faciliter l'accès à la justice militaire pour mener des enquêtes et livrer les auteurs présumés à la justice.
Plus de 40 officiers et hauts officiers ont pris part à cet atelier organisé par la commission chargée de suivi de la mise en œuvre de plan d'action des FARDC pour lutter contre les violences sexuelles avec l'appui de la MONUSCO/BCNUDH.
Signalons qu'en Ituri, des cas de violences sexuelles sont fréquents. Certains éléments incontrôlés au sein de forces armées de République démocratique du Congo sont également souvent pointés du doigt dans cette pratique notamment dans les différentes localités surtout de zones minières en territoire de Mambasa et Djugu.
