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RDC: " Le cosmos est intrinsèque au chaos, seule la bonne loi électorale conformera la CENI" (Me Muhindo Mulumbi )

Alors que les cartes se dessinent très mal sur le choix des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les chambres des hommes de droits se débattent pour arriver aux meilleures élections en République démocratique du Congo.

Me Muhindo Mulumbi Jackson, avocat au barreau de Goma au Nord-Kivu estime que la bonne loi électorale mettra la République Démocratique du Congo à l'abri des discussions récurrentes sur la commission électorale nationale indépendante et la cour constitutionnelle.

"Le pouvoir corrompt. Les chefs religieux savent bien qu'après avoir gouté aux délices du pouvoir, sont moins nombreux qui suivent la ligne de conduite. Une fois dans la grotte d'or et des biens précieux, ils oublient le sésame ouvre-toi. Jamais, ni la CENI, ni la cour constitutionnelle ne seront dépolitisées. Elles sont constituées sur base des quotas politiques. Aussi, la neutralité n'est qu'un des principes de volonté individuelle que personne ne peut sonder, car l'homme est imprévisible", a expliqué Me Muhindo Mulumbi.

En outre, ce défenseur judiciaire plaide pour la criminalisation des fraudes et corruptions électorales en République Démocratique du Congo. Il a d'ailleurs proposé une loi à ce sujet qui doit selon lui être introduite à l'Assemblée nationale, en perspective de la nomination des nouveaux animateurs de la CENI. Me Muhindo Mulumbi souhaite que ces fraudes électorales soient considérées au même titre que les crimes contre l'humanité.

"La seule solution à ces discussions qui reviendront toujours c'est une loi qui criminalise et punit de la manière la plus exemplaire, la fraude et la corruption électorale. J'en ai fait une proposition en voulant la saisie des patrimoines de tout celui qui y aura trempé dans ces antivaleurs qui heurtent la conscience collective", a-t-il ajouté.

Pour l'instant, les confessions religieuses de la République Démocratique du Congo n'ont pas encore trouvé un consensus sur le choix du successeur de Corneille Naanga. Si les six confessions ne lâchent pas M. Kadima, les églises catholiques et protestantes ne sont pas accordées sur le choix qu'elles considèrent comme allié et proche de Félix Tshisekedi.

 

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