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RDC : Corneille Nangaa passe le flambeau à Denis Kadima Kazadi à la tête de la CENI

C’est dans la Salle plénière Abbé Apollinaire Malumalu de la CENI que le président du Bureau sortant Corneille Nangaa a passé le flambeau à son successeur Dénis Kadima Kazadi, nouveau président de la Centrale nationale électorale. 

Cette cérémonie de remise et reprise s’est déroulée au siège de la CENI sise le Boulevard du 30 juin de Kinshasa en présence des membres de la plénière sortants et entrants, des cadres et agents.  

« Nous avons conduit un processus difficile et on a atteint les résultats.La première alternance.Il y a donc des points forts. Je vous conseillerai de les consolider. Aux points faibles, de les améliorer.Vous aurez les opportunités à les exploiter. La République vous regarde, nous vous regardons et nous espérons que vous allez réaliser les objectifs escomptés. Nous restons dans la réserve de la République. Mon équipe et moi-même nous sommes disponibles pour besoin de conseils » a lancé comme un défis Nangaa à son successeur.    

« Il ne reste que deux ans, nous n’avons pas d’autre choix que de nous retrousser les manches. Nous sommes déterminés à travailler pour les élections crédibles dans les délais constitutionnels. La CENI doit investir dans ses ressources humaines » a retorqué pour sa part le nouveau président du Bureau Denis Kadima. 

Bureau incomplet 

C’est toujours un bureau incomplet qui a pris possession de la CENI à ce jour, trois postes réservés aux membres de l’opposition n’étant pas toujours occupés (2ème vice-président, Questure et un membre de la plénière) ; l’opposition dénonçant la manière dont le processus de désignation s’est déroulé sans consensus dans le but d’avoir une CENI aux ordres selon elle. 

Chahuté et contesté par les églises catholique et protestante dans le choix de sa personne par les six autres composantes dites des confessions religieuses pour une présumée proximité avec le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, Denis Kadima a un gros challenge devant lui, celui d’organiser des élections générales et présidentielle 2023 sans contestations et impartiales.

Ainsi, il ne donnera pas de chance à ses détracteurs.  L’équipe dirigée par Corneille Nangaa qui était en place depuis 2015 et qui avait fini son mandat de 4 ans depuis juin 2020 se trouvait hors-délai.

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