Ituri : Deux morts à Bunia lors des heurts dans l'affaire plaque d'immatriculation

Paralysie des activités dans la ville de Bunia depuis la matinée de ce Mardi 18 Janvier 2022.

Magasins, boutiques, banques ni marchés n'a ouverts suite au début du bouclage des motos sans plaques d'immatriculation qui a tourné au vinaigre. 

Déjà l'on compte deux morts dont un taximan et un policier roulage tous décédé au rond-point CAPA menant vers l'aéroport de Bunia.

Des blessés par balles perdues sont visibles au niveau du marché central de Bunia. 

Un manifestant retrouver sur terrain dit regretter la mort de leurs collègues _"nous venons de perdre notre collègue tué par les soldats. Nous voulons d'abord la paix. Les militaires et les policiers doivent cesser de percevoir de l'argent auprès des usagers de la route dans leurs différentes barrières. Personne ne s'est opposé à la décision du gouverneur, tout engin doit être identifié ça c'est vrai mais ils doivent remettre la paix d'abord"_ a-t-il dit. 

_"Avant hier les gens sont morts dans une église non loin de la Ville et ces corps sont encore à la morgue, comment ces familles vont circuler pour les démarches pour l'organisation de l'inhumation de leurs frères sauvagement abbatues ? Les autorités doivent réfléchir autrement pour qu'il ait une attente pour éviter le pire"_ a dit un autre. 

Réagissant face aux multiples questions, le Lieutenant Général Luboya N'Kashama a écrit dans un groupe WhatsApp que _"Les plaques, c'est pour la sécurité de la population. Nous sommes tous témoins des attaques que perpetrent les motos sans plaques. Ces actes de vandalisme et ces attaques sont contre la paisible population. On ne peut pas continuellement être dans le désordre et l'incivisme. Il en va de l'avenir de la province PAS du GOUVERNEUR"_ a-t-il écris dans Djugu Info. 

Notons que la Ville de Bunia est encore dans la chaleur du bouclage et des tirs de sommations à balle réelle et des gaz lacrymogènes sont entendus partout à travers la Ville de Bunia où des barrières sont erronées à plusieurs endroits sur le boulevard de Libération et d'autres coins stratégiques de la Ville.