Covid-19 : La France annonce la suspension du pass vaccinal le 14 mars 2022
Le gouvernement Français a décidé de suspendre le pass vaccinal à partir du 14 mars 2022 selon le Premier ministre Jean Castex. Le masque, lui, ne sera désormais obligatoire que dans les transports.
Lors d'une intervention au journal de TF1, le Premier ministre Jean Castex a annoncé, qu’à partir du 14 mars, la fin du port du masque partout où il était obligatoire, sauf dans les transports, et la suspension du pass vaccinal. Le pass sanitaire restera toutefois en vigueur dans les établissements médicaux, comme les hôpitaux et les Ehpad, de même que l'obligation vaccinale qui s'applique aux soignants.
La situation s'améliore grâce à nos efforts collectifs, grâce aux mesures que nous avons prises [...], les conditions sont réunies pour une nouvelle phase d'allègement des mesures », a justifié le chef du gouvernement. La vague hivernale de Covid-19 est en déclin depuis plusieurs semaines. En moyenne, sur sept jours, le nombre de nouveaux cas de contamination s'établissait le 2 mars à 53 152 contre plus de 70 000 il y a une semaine.
La pression se réduit aussi à l'hôpital, où 2 329 personnes sont en soins critiques. Le gouvernement avait jusqu'ici évoqué un passage sous le seuil des 1 500 malades en soins critiques d'ici mi-mars parmi les critères pour lever tout ou partie du pass vaccinal, en vigueur depuis le 24 janvier. « A partir du lundi 14 mars, nous allons suspendre l'application du pass vaccinal partout où il s’applique », a déclaré ce 3 mars Jean Castex. A la même date, il a annoncé la « fin du port du masque obligatoire dans tous les lieux où il est encore » appliqué, « c’est-à-dire plutôt à l’intérieur ».
Deux mesures continuent toutefois de rester en vigueur. « Le port du masque restera obligatoire dans les transports collectifs de voyageurs compte tenu de la promiscuité », a-t-il dit. Par ailleurs, le pass sanitaire restera aussi en vigueur dans « les établissements de santé, les maisons de retraite, les établissements accueillant des personnes en situation de handicap qui sont particulièrement fragiles », de même que « l’obligation vaccinale qui s'applique aux soignants ».