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RDC : Christophe Lutundula Apala, probable soutien de Félix Tshisekedi en 2023 !

La campagne électorale pour la présidentielle de 2023 n’est pas encore lancée, ni les futurs candidats ne sont connus que les couteaux s’aiguisent déjà par des soutiens confirmés ou probables.

« Si le Président Félix Tshisekedi est candidat pour les prochaines élections (Présidentielles NDLR), je suis solidaire avec lui, avec son action, je vais soutenir ce que nous avons fait ensemble. Si Katumbi est également candidat, ça c’est un autre problème », ainsi assume le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula.

Et il insiste : « Si le Président Félix Tshisekedi est candidat, la population devrait lui faire confiance parce qu’il fait un travail ; je le soutiendrai parce que je fais ce travail avec lui ».

Cette deuxième sortie médiatique du cadre cofondateur du parti « Ensemble pour la République » intervient alors que certains de ses camarades, soutiens de leur probable candidat Moïse Katumbi ; semblent crées une fausse polémique sur le fait de « ne pas être solidaire du bilan du Président de la République le moment de l’élection présidentielle de 2023 arrivé ».

Membre du gouvernement pour le compte du parti de Katumbi au nom de l’Union Sacrée de la Nation voulue par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, Lutundula respecte son engagement et se dit « prêt à soutenir la candidature de Félix Tshisekedi en 2023 ».

« Dans un gouvernement, nommé par le président de la République et dans notre pays, les Affaires Etrangères, l’Intérieur, la Sécurité et la Défense sont des postes du président de la République. Si vous voyez le quota accordé aux partis politiques dans la répartition des postes, le ministère des Affaires Etrangères n’a pas été donné à Ensemble, c’est ça la vérité et je l’assume. Je suis dans le gouvernement, je travaille avec le président de la République, je me bats pour réussir. Si pendant les élections, je ne soutiens pas Félix Tshisekedi, pourquoi devrais-je encore être député ? Ce n’est pas sérieux » tranche un légaliste aguerri depuis les années 1990 où il faisait son entrée en politique.

Plusieurs mois après le lancement de ses rencontres à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, Katumbi ne s’est toujours jamais officiellement prononcé sur sa décision finale, celle de savoir si son parti et sa plateforme politiques restaient ou non au sein de l’Union Sacrée de la Nation.

 

Toutes propensions gardées comme le révélait le député Eliezer Ntambwe dans les médias ; « Après consultations, Moïse Katumbi a estimé qu’il fallait suivre la voie de la majorité. Les gens qu’il avait consultés étaient majoritairement contre son départ brutal de l’Union sacrée ».

Une chose est certaine, même si l’issue en était prévisible compte tenu du timing restant et vue ses ambitions présidentielles pour 2023, la réalité est que Katumbi n’a pas été suivi par la majorité des élus consultés et membres de sa plateforme Ensemble qui sont au sein des institutions.

Ce qui n’était pas un secret de polichinelle car entre les linges, mi-figue mi-raisin ; Katumbi lui-même avait lâché le morceau lors de son étape de Kisangani dans la province de la Tshopo en déclarant : « demeurer au sein de la majorité mais n’est pas demandeur des postes ».

Loin de la majorité qui semble se dessiner en sa faveur et la réalité politique du terrain, « ses alliés au sein des institutions de l’Etat et de l’Union Sacrée de la Nation n’étaient pas prêts à le suivre dans son aventure » expliquait une source crédible sous anonymat.

Faute de n’avoir pas obtenu le divorce d’avec le chef de l’État, Félix Tshisekedi ; une partie de son entourage distille dans l’opinion « le fait de ne pas partager le bilan de la législature » tout en restant au sein de l’Union Sacrée de la Nation ; une vision que ne partage pas Christophe Lutundula Apala.

Certes que la lutte promet d’être âpre avec l’actuel Chef de l’Etat qui de plus en plus semble se projeter dans une nouvelle candidature à sa propre succession en 2023. Et ce, sans compter tous les autres candidats qui sortiront du bois cette année politique 2022 qui vient de s’ouvrir.

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