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RDC : addendum au protocole de Bibwa, le Député Chokola Kantitima adresse une question écrite au ministre de l'EPST

Le député national, M. Chokola Kantitima, a adressé au ministre national de l'EPST une question écrite relative au respect de l'addendum au protocole de Bibwa du 18 décembre 2019 entre la commission paritaire Gouvernement-Banc Syndical des syndicats des enseignants de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, "EPST".

Dans sa question écrite, l'élu de Walungu au Sud-Kivu, rappelle que la rentrée scolaire 2021-2022 était marquée par plusieurs mouvements de grève des enseignants sur l'ensemble du territoire national aux conséquences incalculables aussi bien sur le plan éducatif, socio-économique, culturel et sécuritaire. Des revendications qui ont été à la base du boycott du chemin de l'école par les enseignants.

Cet élu note que plusieurs engagements de l'addendum de l'accord de Bibwa n'ont pas été respectés, entre autres : l'opérationnalisation de la caisse de la retraite en faveur de l'enseignement, le paiement de tous les remplaçants des inspecteurs, l'application du décret du 12 novembre 2021 n.21/06 portant création, organisation et fonctionnement d'un établissement public dénommé "Fonds de la Promotion de l'Education et de la Formation, la suppression des zones salariales, le paiement du 2e et 3e palier à tous les enseignants payés et non payés dans le budget 2022, le recours aux sources financières qui constituent les frais innovants et le paiement des enseignants/écoles nouvelles unités et non payés recensés, etc.


Le député national, Prince Chokola Kantitima, veut, à travers sa question écrite, obtenir du ministre national de l'enseignement primaire, secondaire et technique, des réponses relatives aux dispositions prises afin de garantir la mise en œuvre et le respect, par toutes les parties prenantes, des engagements contenus dans l'addendum au protocole de Bibwa, mais également les garanties que toutes les dispositions légales sont prises pour éviter dans le futur les grèves des enseignants qui, selon lui, restent susceptibles d'occasionner la baisse de la qualité de l'enseignement, les déviations sociales et économiques ainsi que l'abandon des études par des élèves que l'oisiveté exposerait au travail des enfants, au recrutement par des gangs de rue et groupes armés surtout à l'est de la République Démocratique du Congo.

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