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Sud-Kivu : dépôt de la proposition d'édit portant réglementation de vente et consommation des boissons alcoolisées et des médicaments à l'assemblée provinciale.

Le député provincial, Dr. Homer Bulakali, a déposé le jeudi 13 octobre au bureau de l'assemblée provinciale du Sud-Kivu la proposition d'édit portant réglementation de la vente et de la consommation des boissons fortement alcoolisées, des drogues et médicaments.

Avec cette proposition d'édit, l'élu de Bukavu, veut obtenir la réglementation de ce secteur en réduisant la consommation de ces produits pour qu'ils ne ruinent pas l'avenir de la jeunesse. Il propose la surtaxation des boissons fortement alcoolisées et l'interdiction de leur consommation avant 16h et après 1h du matin.

"Il y a un problème dans ce pays, nous acceptons les boissons fortement alcoolisées qui viennent de l'étranger, mais celles fabriquées au Nord-Kivu sont prohibées et du coup c'est la fraude. Ces boissons ne paient aucune taxe, vendues le long des routes et dans des maisons très connues à très faible prix. C'est un plan pour affaliblir tout un pays. Il faut simplement une réglementation. Par exemple, il faux surtaxer ces boissons pour que le prix sur le marché galope et du coup ces boissons deviendront très chères et la consommation sera limitée sans faire des casses ou déranger les entreprises. Ça se fait dans plusieurs pays en surfacturant les produits manufacturés", dit-il.

Pour les médicaments, l'élu de l'Union pour la Nation Congolaise "UNC" veut la non utilisation abuse des médicaments car selon lui, l'on assiste aujourd'hui à une résistance farouche des microbes face aux antibiotiques, de cas de mort et des complications qui tuent les malades car tout le monde vend les médicaments, même périmés par manque d'une réglementation.

Le constat est qu'en province du Sud-Kivu, les médicaments se vendent partout, même par des charlatans au vu des autorités à tous les niveaux. Cette proposition d'édit est une des voies pour mettre un terme aux intoxications médicales, mais aussi fermer les officines détenues par des personnes sans connaissances ni formations.

"Il faudra que l'Etat s'assume et que l'on puisse mettre des normes pour qu'on ait des officines pharmaceutiques, il faut que les prescripteurs soient connus et qu'on ne vende pas les médicaments sans ordonnance signée par un médecin connu de l'Etat et que des sanctions soient prises à l'encontre de ceux qui essayeront d'affreindre les règles car il s'agit de la santé de la population qui est menacée. Imaginez-vous dans un kiosque ou officine où derrière le rideau c'est un hôpital, quelqu'un qui a été vendeur d'habits ou des poissons qui se retrouve dans le secteur des médicaments et qui commence à hospitaliser, pratique les interventions chirurgicales avec un échec de plus de 95% et à la fin on transporte les gens qui meurent en cours de route", s'indigne le député Homer Bulakali.

Commentaires (Total : 3)

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kajibwami shamavu 15/10/2022 16:48:51

Merci Dr mon soutien est de 100% pour cet Edit. Néanmoins j'espère que le Dr va aussi son edit parler pharmacie aux pharmaciens et non au médecins et infirmiers car c' est souvent eux apres avoir été chancés d cliniques ou en chomage ouvrent des officines où ils y pratiques les les actes mé...

A
Augustin kalamo Bisimwa 15/10/2022 10:42:09

Je soutiens à 100% cette initiative vraiment car la jeunesse est devenue ivre, l'État doit assumer sa responsabilité partout et en tout cas.

C
Crispin BYAMUNGU 14/10/2022 10:41:43

C'est une bonne proposition une fois tenir compte d'elle.

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