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Sud-Kivu : La Société civile projète des sanctions exemplaires contre toute personne impliquée dans le détournement des fonds publics.

La société civile du Sud-Kivu demande a l'Inspection Générale des Finances d'éclairer rapidement la lanterne de la population du Sud-Kivu quant à la conclusion de sa mission précédente.

Devant la presse ce vendredi 28 octobre à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud Kivu, M. Adrien Zawadi, président du bureau de coordination de la société civile a demandé aussi au chef de l'Etat Félix tshisekendi de prendre au sérieux ce rapport de l'IGF et de tirer toutes les conséquences quant à la gestion des gens qui le représente en province du Sud-Kivu.

"le bureau de coordination de la société civile du Sud Kivu demande à la population soucieuse du développement et de l'avenir de cette province de rester en alerte pour des actions citoyennes pour qu'on puisse restituer à la province toutes sommes déclarées détournées et des sanctions exemplaires à toute personne impliquée. Après plusieurs cris sur la mauvaise gouvernance du Sud Kivu, l'inspection générale des finances, une institution de contrôle rattachée à la présidence de la République, avait alors organisé une mission dont la durée fut de près 165 jours en province, dont le but était de contrôler la gestion et l'encadrement des dépenses éxecutées par les autorités provinciales. ce rapport fait étant de plusieurs révélations de faits de gestion macabre de notre province caractérisés par des gonflement des chiffres, des surestimation et des détournements en termes des millions d'argent évalués en francs congolais ou en dollars américains, dont l'argent destiné aux victimes de KASIKA, KAMITUGA et NYAMUGO", rappelle-t-il.

Il appelle les députés provinciaux, nationaux et sénateur du Sud-Kivu de briser leur calme et a dénoncé le mal car ce silence n'aide en rien la province du Sud-Kivu.

Le mardi 25 octobre 2022, une autre mission de l'IGF est arrivée dans la ville de Bukavu pour une durée de 3 mois, mais l'opinion se pose plusieurs questions sur la raison de cette dernière, pendant qu'elle garde volontairement silence face à ce qui déchire l'opinion publique sur les conclusions du rapport de la première mission.

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