Crise politique au Sud-Kivu : le CCPSC recommande le changement de l'actuelle classe politique.
Le Cadre de Concertation de la Société Civile du Sud-Kivu "CCPSCS-K", appelle la population du Sud-Kivu à s’approprier le processus électoral afin de changer l'actuelle classe politique.
Lors d'un point de presse tenue ce mercredi 28 décembre 2022, en vue d’un etat de lieu de la situation socio-politique de la province du sud-kivu a l’occasion de la cloture de l’annee 2022 et du debut de l’anne 2023, son coordonnateur, Me Zozo Sakali, a regretté que certains leaders du sud-kivu n’ont pas compris que l’heure du changement a sonné et pour lui, le temps de recréer un nouveau leadership, c’est maintenant.
Pour cette année electorale, le Cadre de Concertation Provinciale de la Société Civile compte mettre en place des mecanismes pouvant permettre de changer cette classe politique actuelle. Il invite la population du Sud-Kivu à s’approprier le processus électoral.
"Nous devons faire en sorte que chaque citoyen majeur ait sa carte d’électeur avant le mois de mars 2023 pour que nous ayons le pouvoir de sanctionner négativement ceux qui ont commis l’irréparable et positivement, ceux qui ont bien joué leur rôle entant qu’élu du peuple. Ils sont très peu nombreux malheureusement. Le théâtre désolant auquel se sont livrées nos deux institutions politiques en province n’a pas honoré, y compris certains de nos leaders politiques vivant à Kinshasa qui ne cessent de multiplier des stratagèmes de « geutolisation » des institutions publiques provinciales, en usant des pratiques prohibées et condamnées par les lois de notre pays. C’est entre autre, la corruption à ciel ouvert" dit-il.
Le CCPSC Sud-Kivu reste par ailleurs, préoccuper de l’avenir de la Province du Sud-Kivu longtemps hypothéqué par un groupe d’individus autoproclamés « Notables du Sud-Kivu » qui, par leurs pratiques et agissements ont, selon cette structure, piégé tout espoir de voir un Sud-Kivu émergent grâce à des nouvelles énergies et compétences.
Le CCPSC S-K salue par contre l’engagement du Chef de l’Etat à tout mettre en œuvre pour instaurer la paix, la sécurité et la cohésion sociale gage du tout développement qui prend en compte le social de la population, à travers sa politique de lutte contre la corruption, l’impunité et autres antivaleurs.