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Sud-Kivu : Des bandits armés ont tué 397 personnes en 2022 (Sajecek-forces-vives).

397 personnes ont été tuées, 494 maisons attaquées par des bandits armés, 139 véhicules braqués, 220 cas d’enlèvements et 72 cas de justice populaire au cours de l'année 2022 en province du Sud-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo. Dans le bulletin n°112 de l'organisation Sajecek-forces du 10 janvier 2023, la situation sécuritaire de l’année 2022 au Sud-Kivu a été marquée par des tueries, des attaques de maison et des enlèvements.

Les statistiques révélées par cette organisation indiquent que le territoire de Fizi a été l’entité la plus touchée avec 93 cas enregistrés suivi de la ville de Bukavu qui compte 84 cas, Kalehe 55 cas, uvira 54 cas, Kabare 38 cas, Mwenga et Shabunda 28 cas chacun et Idjwi 1 cas. La cause, selon Sajecek-forces-vives, est l’activisme des groupes armés dans ces territoires et la circulation abusive des armes à feu dans les mains de civile.

Dans la rubrique des maisons attaquées, Sajecek a enregistré plus de 494 maisons attaquées par des bandits armés. La ville de Bukavu vient en première position avec 133 cas, suivi du territoire de Kalehe avec 77 cas, le territoire de Kabare avec 64 cas, uvira 57 cas, Fizi 52 cas,...

La circulation sur les routes nationales et provinciales n'a pas été aisée. 139 véhicules ont été la cible des braquages au Sud-Kivu. 61 cas ont été enregistrés à Kalehe, Fizi 34 cas, Walungu 16 cas, Uvira 12 cas,...

Les enlèvements se sont multipliés en 2022. Sajecek-forces-vives a doucementé 220 cas. Le territoire de Fizi occupe la première place avec 55 cas enregistrés, suivi de Shabunda 49 cas, Kalehe avec 48 cas, Uvira 31 cas, Bukavu 24 cas,...

Les cas de justice populaire ont été aussi enregistrés. 72 personnes ont fait objet de cette pratique, dont 23 à Kabare, 19 à Uvira, 10 à kalehe, 5 à Fizi,... Cette pratique est, selon Sajecek-forces-vives, consécutive à l'absence des mesures coercitives pour mettre fin à l'insécurité.

Selon cette organisation, la persistance de l’insécurité au Sud-Kivu est une résultante du manque de volonté des autorités politico-administratives mais aussi du fait que la police et l’armée manquent des moyens et elles ont comme responsables de businessman, mais également le manque d’une politique visant à endiguer le phénomène groupes armés en province du Sud-Kivu.

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