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RDC-RWANDA : Kagame démasqué derrière Clare Amakanzi à Davos !

Face à la fermeté du Chef de l’Etat Congolais Félix Tshisekedi de ne plus le rencontrer, la panique s’est emparée du régime totalitaire de Kigali incarné par Paul Kagame depuis qu’il a été pointé comme agresseur et occupant. Les condamnations internationales et l’obligation de cessation de tout interventionnisme du Rwanda dans son appui aux rebelles terroristes du M23 dans le drame de l’Est du Congo ont fini par ébranlé les certitudes rwandaises.

Ainsi tous les moyens sont bons pour le Rwanda d’essayer de se justifier : des farfelues accusations contre Kinshasa qui se serait apparemment retiré des processus de paix de Luanda et de Nairobi, ce que démentent fermement les autorités congolaises.

Et à son tour, Kinshasa dénoncent la mauvaise foi du Rwanda de ne pas respecter le processus de paix en avertissant qu’il « ne cèdera pas face aux manœuvres dilatoires d’enlisement du Rwanda et que le pays est prêt à toute éventualité et se défendra par tous les moyens ».

Les rebelles terroristes et supplétifs de l’armée rwandaise ne s’étant jamais totalement retirés des positions occupées à la date butoir du 15 janvier 2023, dans son lobby qui porte des fruits, la RDC sollicitant de la communauté internationale des sanctions contre Kigali et les dirigeants du groupe armé.

Une « vraie-fausse citoyenne-journaliste rwandaise »

Comme à la manière du Rwanda depuis qu’il est au pouvoir, la dernière trouvaille en date de Kagame est cette « infiltration-intervention » d’une « vraie-fausse citoyenne-journaliste » rwandaise qui s’est illustrée par une question insidieuse sur la paix et le développement dans l’Est de l’Afrique et les relations entre la RDC et le Rwanda lors de la conférence de presse du Président de la République Félix Tshisekedi. C’était au Forum économique mondial (World Economic Forum) connu sous l’acronyme de du Sommet de Davos, du nom de cette station balnéaire huppée Suisse.

Elle, c’est Clare Akamanzi ; en réalité la responsable de Rwanda Development Board (RDB), l’institution chargée de l’accélération du développement économique du Rwanda en favorisant la croissance du secteur privé dont « Visit Rwanda » avec ses campagnes de sponsorisation des équipes de football en France et au Royaume Uni est la vitrine la plus connue.

Cette proche de Paul Kagame qui s’était infiltrée dans la conférence de presse de Félix Tshisekedi et qui avait voulu piéger le Chef de l’Etat Congolais a été recadrée de façon pédagogique sur la guerre d’agression et d’occupation de la RDC par le Rwanda au travers de ses supplétifs rebelles terroristes tutsis du M23 assistés par l’armée rwandaise.

La sortie médiatique de cette dame ne témoigne-t-elle pas de ce qu’est en réalité le cynisme de Paul Kagame, acharné et rancunier quand il faut faire l’ignoble. Si non, comment comprendre et expliquer la campagne de Kigali du développement économique de son pays par la guerre et l’occupation faites en RDC et Rwanda Development Board (RDB) se donne la charge de venir le clamer à Davos, en cachant les victimes qui en meurent chaque jour.

Cette espionne de Kagame démasquée ou la vraie-fausse journaliste du Rwanda n’est pas un problème en elle-même, au moins son intervention téléguidée depuis Kigali aura démontré en particulier et à la face du monde en général l’intelligence, la sagesse et la fermeté dans la réponse et la position de Félix Antoine Tshisekedi : « le problème de l’insécurité dans la région de Grands Lacs est le Rwanda ».

Le régime finissant de Paul Kagame a su tenir aussi longtemps grâce aux « mensonges et intox » de tous genre y compris le fonds de commerce du génocide de 1994 qui ne marche plus aujourd’hui face aux 12 millions des Congolais tués depuis 25 ans par le Rwanda en RDC.

Ressortir un faux-vieux stratagème sans rien prouver selon lequel « le gouvernement congolais de fournirait des armes et combattrait aux côtés de groupes armés illégaux » ; « de recruter des mercenaires étrangers » et « d’ignorer la question du retour des réfugiés (SIC !) dans leur pays d’origine ».

Toutes choses restant égales par ailleurs, Kagame ne comprenant que le langage de la force et comme il ne lâche jamais sa cible ; il faut lui tenir tête, ce que la RDC fait actuellement et qui va dans le bon sens. Ne jamais lâcher pour ne pas trahir la Nation dit-on !

 

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