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Sud-Kivu : Le Gouverneur ad'interim Malago face à des ministres opposants.

Des ministres du Gouvernement provincial du Sud-Kivu ont écrit au Vice-Premier Ministre et Ministre de l'intérieur pour solliciter de l'arbitrage sur la question de l'intérim du gouverneur au Sud-Kivu. Ils s'opposent ainsi à la décision du gouverneur ad'interim, Marc Malago, désignant le ministre provincial de l'agriculture pour assurer son intérim pendant son séjour dans la capitale congolaise sur invitation du même ministre de l'intérieur.

Dans une déclaration du 16 mars signée par 11 membres du gouvernement provincial, ils évoquent la dualité entre deux ministres, dont celui du ministre de l'intérieur et de l'agriculture qui se prévalent chacun le droit d'assurer l'intérim du gouverneur en mission.

"Nous nous trouvons ainsi devant une dualité de pouvoir d'intérim où les deux collègues Ministres précités se disputent, chacun, l'interim du Gouerneur de province, situation qui crèe déjá une crise au sein du Gouvernement provincial du Sud-Kivu, pourtant nous y avons toujours travaillé en parfaite collaboration et dans l'unité", lit-on dans cette correspondance.

Ces membres du gouvernement ( ministres provinciaux et secrétaires exécutifs), notamment : Kinja Mwendaga, Masine Kinenwa, Geneviève Mizumbi, Mathieu Malumbi, Placide Wenda, Cissa Wa Numbi, Esther Busime, Jeremie Basimane, Nkubana Byabagabo, Alain Shamavu et Koko Cirimwami, plaident le réhabilitation par la cour constitutionnelle du Gouverneur déchu, Théo Ngwabidje.

Ils invitent ainsi le Vice-Premier Ministre, Ministre de lIntérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumieres de régler ce différend qui, selon eux, crée une confusion sur l'intérim à la tête de la Province du Sud-Kivu et ce, en attendant la décision de la Cour constitutionnelle saisie de la requête en inconstitutionnalité de la motion de censure contre le Gouvernement provincial du Sud-Kivu enrôlée sous le R.Const.1925.

Des ministres décidés à en découdre avec le Gouverneur ad'interim Marc Malago.

La confusion dont prétendent ces membres du gouvernement provincial du Sud-Kivu est entretenue par quelques politiques en vue de pousser la main de la cour constitutionnelle afin de réhabiliter le gouvernement provincial déchu depuis le 24 novembre 2022.

En effet, le non respect de la préséance dans la désignation d'un gouverneur ad'interim n'est pas l'invention du gouverneur ad'interim, M. Marc Malago. Déjá, le gouverneur déchu, Théo Ngwabidje, avait, par sa correspondance du 17 décembre 2022 N°01/D56 CAB/GOUPRO-SK/2022, désigné M. Jérémie Basimane, Ministre Provincial de rurbanisme, pour assumer son
interim jusqu'à son retour.

Aucune réaction ni du ministre provincial de l'intérieur ou de ces collègues ministres provinciaux n'a été faite pour réclamer le respect de la préséance. Ainsi, plusieurs analystes pensent que c'est un faux fuyant car seule la désignation du Vice-Gouverneur pour assumer l'intérim du gouverneur est constitutionnelle. Il ne s'agit d'en aucun cas d'une violation de la loi.

Divisée, l'UDPS dans le coup

Les acteurs politiques de l'Unon pour la Démocratie et le Progrès Social "UDPS" au Sud-Kivu sont divisés. Certains ont, dans une déclaration publié depuis Kinshasa le 17 mars, exige le retour de M. Ngwabidje à la tête de la province du Sud-Kivu.

Pour eux, le gouverneur ad'interim, Marc Malago entretien une politique de chasse à l'homme contre les cadres de l'UDPS qui sont écartés illégalement au gouvernorat de province et dans d'autres services de l'Etat au Sud-Kivu. Une pire guerre de positionnement politique.

Faux, rétorquent les Gardiens de l'idéologie et Valeurs Tshisekedistes et cadres de l'UDPS ont. Dans une correspondance adressée au président de la République, Félix Tshisekedi, ils ont rejeté en bloc la déclaration de quelques membres de l'UDPS vivants à Kinshasa et le Groupe de quelques Fédéraux en déplacement à Kinshasa sur la situation socio-politique de la province du Sud-Kivu.

En effets, ces Gardiens de l'Idéologie Tshisekedistes font savoir que pendant 4ans de règne du Gouverneur déchu à la tête de notre Province, 99,9% de combattants sont au chômage et se disent sidérer d'attendre qu'il existerait une chasse déclenchée contre les haut cadres de leur parti dans les Institutions provinciales.

"Ces haut cadres auxquels allusion est faite, qui sont-ils? Il est vrai que certains cadres d'autres partis politiques dans leur fuite sont venus à l'UDPS pour essayer de se mettre à l'abri par rapport aux fautes de gestion dont ils sont auteurs et parmi eux, un Directeur de cabinet du gouverneur déchu, qui a été suspendu par le Gouverneur a.i, à l'issue du déclanchement d'une enquête contre lui pour sa participation soupçonnée dans la vente des biens du Patrimoine immobilier de l'État dont : le Stade de Ndendere à Bukavu appartenant à l'Athénée d'Ibanda, la concession de l'INERA MULUNGU, la Spoliation du cercle Sportif de La Botte, la Vente de plusieurs Maisons appartenant à l'Etat dans la ville etc. Egalement son implication soupçonnée dans la spoliation de la concession de l'archidiocèse appartenant à l'Université Catholique de Bukavu (UCB), Campus de Bugabo", lit-on dans la correspondance.

Pour eux, il est normal qu'un commis de l'État soit suspendu de ses fonctions à partir du moment où il est cité dans des activités contraires à la loi, qu'il soit de l'UDPS ou d'un autre Parti Politique, encore que leur parti est un Parti qui a lutté et continue à lutter contre les antivaleurs et un État de Droit où le Peuple est au centre de l'action gouvernementale

Ils précisent que parmi les rares cadres de l'UDPS dans les institutions provinciales, il y a aucune information faisant étant d'une chasse contre eux et parler de la volonté de la part des alliés qui viseraient à faire disparaitre l'UDPS au sud-kivu est une accusation gratuite et une intention manifeste de chercher à opposer le président de la République avec ses alliés pendant cette période pré-électorale pour les intérêts égoïstes des auteurs de ces mensonges.

Pour eux, la réhabilitation de M. Théo Ngwabidje, Gouverneur déchu serait aperçu non seulement comme une guerre déclenchée contre la population du Sud-Kivu mais aussi saperait l'honneur du chef de l'Etat, son autorité et sa dignité après avoir pris acte de la démission d'office de M. Théo Ngwabidje.

Commentaires (Total : 1)

D
DEOGRATIAS 19/03/2023 17:35:52

Je viens de vous lire ententiveme et je vous félicite pour votre naitralite entant que presse vous nous avez fait un vraix deux son de cloche de l'actualité qui fait la une dans notre chère province félicitation vraiment

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