Samy Badibanga s'est dit préoccupé par l'absence de réponse de l'Union africaine et du Conseil de sécurité des Nations unies aux récents propos expansionnistes de Paul Kagame
La situation sécuritaire dans la partie orientale de la République démocratique du Congo a été un point de discorde suite au communiqué de presse du président rwandais, Paul Kagame. La classe politique congolaise a réagi à la situation et le Premier ministre honoraire Samy Badibanga a rompu son silence à ce sujet.
Selon le premier, les propos de Paul Kagame concernant l'histoire coloniale des frontières rwando-congolaises sont "inadmissibles" et destinés à déformer la vérité.
Ces propos, aux yeux des premiers, révèlent les aspirations expansionnistes de Kagame, qui ne passeront pas inaperçues face à la détermination inébranlable du peuple congolais à sauvegarder sa terre. Ce dernier a une foi inébranlable dans l'attachement du peuple congolais à l'unité de son pays et dans sa ferveur patriotique.
La direction morale des progressistes a exhorté les Congolais à s'unir contre les ambitions expansionnistes de Paul Kagame. Selon le Premier ministre honoraire, les Congolais ont une foi inébranlable dans l'unité et l'amour de leur pays.
Malgré certains aspects du tissu national semblant effilochés, les progressistes implorent les Congolais de déployer un maximum d'efforts et même d'aller à contre-courant, si nécessaire, pour unir leur société sous la bannière des valeurs nationales.
En tant que Premier ministre, Samy Badibanga a exprimé son opposition aux forces extérieures impliquées dans le conflit en cours dans la région orientale de la RDC. Lors de son allocution devant la chambre basse du parlement, il a exprimé que nos concitoyens sont brutalement massacrés par des groupes armés nationaux et étrangers manipulés de l'extérieur. Cela est particulièrement vrai dans la région allant de l'Ituri au Tanganyika, qui comprend également le Nord et le Sud Kivu.
Le mandat du Premier ministre dépend de sa capacité à concrétiser sa stratégie de sécurité pour rétablir la paix dans l'est de la RDC. Ne pas le faire se traduira par un simple mandat de six mois.
Le plan de trésorerie du ministère des Finances pour le premier trimestre 2017 indique une nette augmentation des crédits alloués aux forces de sécurité. Samy Badibanga a exprimé son mécontentement face à l'absence de réponse de l'Union africaine et du Conseil de sécurité de l'ONU face aux propos de Paul Kagame.
Il trouve leur silence injuste. Samy Badibanga s'est dit profondément préoccupé par le manque d'action de l'ONU sur le rapport impliquant les troupes rwandaises dans les atrocités du M23.
Badibanga a exhorté la MONUSCO à prendre des mesures en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies pour empêcher la politique agressive de Kigali. Il a également condamné les tentatives du président rwandais de déformer l'histoire coloniale des frontières rwando-congolaises, qui révèlent ses intentions expansionnistes. Badibanga a affirmé que le peuple congolais est déterminé à défendre son pays contre une telle agression.