La ville de Bujumbura accueillera le XIe sommet du mécanisme régional de suivi de l'accord-cadre d'Addis-Abeba à partir de ce samedi
Le sommet vise à résoudre la crise actuelle en République démocratique du Congo. Le 6 mai, Bujumbura, au Burundi, accueillera le 11e sommet suite à l'accord-cadre d'Addis-Abeba.
En préparation de la réunion, les ministres des affaires étrangères, les chefs de délégation et les experts de leur comité d'appui technique ont conclu la session ministérielle préparatoire le 4 mai, toujours à Bujumbura.
Le ton cordial de l'ambassadeur Albert Shingiro, ministre des Affaires étrangères du Burundi, a marqué la conclusion de la réunion ministérielle.
Des partenaires régionaux et internationaux étaient présents pour superviser la mise en œuvre du mécanisme régional de suivi de l'accord-cadre d'Addis-Abeba.
Le diplomate burundais a exprimé sa gratitude envers son collègue et frère, Son Excellence Antipas Mbusa Nyamwisi, qui est ministre d'État de la RDC à l'intégration régionale.
Le diplomate a apprécié les efforts louables déployés par le gouvernement pendant le mandat de la RDC en tant que président actuel du mécanisme régional de surveillance depuis février 2022.
L'auteur suggère que les efforts concertés ont donné des résultats prometteurs et ont été adéquatement mis en œuvre au cours de ce travail.
L'orateur a exprimé sa gratitude à ses collègues ministres et à leurs délégations pour avoir assisté aux réunions à Bujumbura et participé activement aux discussions.
Il a également reconnu leurs contributions précieuses et productives au succès des réunions. La session ministérielle s'est conclue par l'acceptation d'une proposition de la délégation tanzanienne.
Il s'agissait d'incorporer le swahili dans le répertoire linguistique utilisé pour produire les documents du mécanisme.
La proposition stipule que le kiswahili, une langue officielle de l'Union africaine aux côtés de l'anglais et du français, sera utilisé pour traduire tous les communiqués finaux approuvant le travail des pays membres.