Suite à leur réunion à Genève, des responsables de Kinshasa et de Kigali se sont réunis à Nairobi pour accélérer le processus de rapatriement des réfugiés entre la RDC et le Rwanda
Le week-end dernier, Kayisire Marie Solange, la ministre rwandaise de la gestion des urgences, ainsi que Christophe Lutundula, le vice-premier ministre et ministre congolais des affaires étrangères et de la francophonie de la RDC, et Filippo Grandi, le haut-commissaire aux réfugiés, ont signé un communiqué conjoint en Genève concernant le rapatriement des réfugiés, tel que rapporté précédemment sur libregrandlac.com
D'ici un mois, une réunion technique sera organisée à Nairobi par les deux parties pour définir les modalités pratiques de réactivation des engagements et des structures mentionnés dans les accords tripartites de 2010, et pour créer une feuille de route globale dans le même but.
L'annonce comprend un engagement à relancer le processus de soutien au rapatriement volontaire des réfugiés congolais au Rwanda et des réfugiés rwandais en RDC. Les principes directeurs et les modalités décrites dans les accords tripartites de 2010 seront respectés au cours de ce processus.
La conférence qui s'est réunie à Genève respecte les conditions énoncées dans les accords tripartites relatifs au retour volontaire des réfugiés rwandais ou congolais.
Ces accords ont été entérinés à Kigali le 17 février 2010, puis suivis des arrangements pratiques finalisés à Goma le 30 juillet 2010.
Ces arrangements ont été conclus entre le Gouvernement rwandais, le Gouvernement congolais et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. (UNHCR).
Lors de la 52e session du Conseil des droits de l'homme à Genève (Suisse), Félix Tshisekedi a fait une déclaration fin février.
Tshisekedi a confirmé qu'il avait demandé une rencontre immédiate entre la République démocratique du Congo (RDC), le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) et le Rwanda. La rencontre a pour but de rapatrier les ressortissants respectifs des deux pays.
Tshisekedi a souligné que cette réunion tripartite doit inclure "des notables coutumiers des communautés concernées du côté congolais".
Cela est nécessaire pour résoudre les problèmes soulevés et favoriser une réconciliation véritable et durable entre ces communautés.