RDC: Zoé Kabila s'est dit préoccupé par le fait que la signification du 17 mai est en danger en raison des menaces contre la démocratie, la paix, l'intégrité territoriale, l'unité nationale et la souveraineté
Chaque année, le 17 mai, la République démocratique du Congo commémore l'anniversaire de la révolution et des forces armées du pays, connues sous le nom de FARDC. Cette journée rappelle l'entrée de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo à Kinshasa, qui a conduit à la chute du maréchal Mobutu et de son régime.
L'intervention de l'AFDL au Congo est devenue un événement marquant de l'histoire du pays et est honorée chaque année à cette date. Le peuple congolais, quelles que soient ses affiliations, se rassemble pour honorer Mzée Laurent Désiré Kabila et son groupe pour leurs efforts visant à renverser le régime dictatorial de Mobutu.
Zoé Kabila, le fils de Laurent Désiré Kabila, a reconnu l'importance de cette journée qui commémore le combat de son père pour la libération du Zaïre sous l'influence de Mobutu.
Revenant sur la situation au Tanganyika, un ancien gouverneur revient sur la lutte menée par L.D Kabila et constate que les raisons de cette date historique sont désormais menacées.
"La signification du 17 mai est actuellement menacée pour diverses raisons telles que les menaces à la démocratie, à la paix, à l'intégrité territoriale, à l'unité nationale et à la souveraineté. En tant que tel, il est impératif que les jeunes se rassemblent et développent une conscience collective.L'avenir du Congo, qui a le potentiel d'être encore meilleur que son passé, ne peut être réalisé que grâce aux efforts de son peuple. Le député national a exprimé son inquiétude."
Après sept mois de guerre dans l'est de la République démocratique du Congo, les soldats de l'AFDL, souvent appelés « Kadogo », ont fêté leur arrivée à Kinshasa le 17 mai 1997. Cet événement triomphal a marqué la fin des 32 ans de dictature du maréchal Mobutu.
Après avoir pris ses fonctions de président de la République démocratique du Congo, Laurent-Désiré Kabila a ensuite été assassiné le 16 janvier 2001, alors qu'il se trouvait dans son bureau à Kinshasa. Après sa mort, son fils Joseph Kabila a pris la présidence le 26 janvier 2001.
La succession au pouvoir s'est déroulée sans encombre et sans incident. Le JKK devrait conserver le pouvoir jusqu'au 24 janvier 2019, date à laquelle Félix-Antoine Tshisekedi, l'actuel président, sera investi.