Moïse Katumbi est accusé par Augustin Kabuya de cibler le chef de l'Etat en raison de son héritage kasaïen
Suite à une récente tournée européenne, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a tenu un meeting à son retour à Kinshasa dans la nuit du vendredi 26 mai.
Il s'est prononcé contre les discours tribalistes prononcés par Daniel Safu et Mike Mukebayi, tous deux députés nationaux et provinciaux du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, devant les militants de son parti.
Il allègue que les attaques font partie d'une stratégie délibérée approuvée par Moïse Katumbi, qui cible Félix Tshisekedi en raison de son origine ethnique plutôt que de sa performance dans la gouvernance du pays.
De nos jours, il est tout à fait inapproprié pour un dirigeant en lice pour la position du Congo d'avoir des collègues dans son parti politique qui propagent une propagande tribaliste.
Il est impératif de noter que le monde se souviendra d'un détail critique : Félix Tshisekedi n'est pas critiqué pour sa gouvernance du Congo, mais plutôt à cause de son ethnie Luba.
C'est le secrétaire général de l'UDPS qui a fait cette déclaration, soulignant que ce leader est visé uniquement en raison de son héritage.
Il y a eu des cas où Augustin Kabuya a exhorté la communauté mondiale à imposer des sanctions au président d'Ensemble pour la République.
"Le refus de Félix Tshisekedi de demander à naître au Kasaï est jugé inacceptable. Ses origines sont à l'origine de l'opposition de Katumbi. C'est une situation intolérable. Nous souhaitons voir les dirigeants mondiaux dénoncer Katumbi et les représentants de son parti Ensemble pour leurs actions", il a déclaré.
En préparation des prochaines élections, il a exhorté les membres de l'UDPS à voter massivement pour Félix Tshisekedi, comme ils l'avaient fait lors de la précédente élection présidentielle de 2018, afin d'obtenir son deuxième mandat à la tête de la République démocratique du Congo.