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Au cours du procès Mwangachuchu, l'équipe de la défense a demandé à la Haute Cour militaire d'accorder une liberté provisoire à l'accusé pour qu'il puisse se rendre à des rendez-vous médicaux, invoquant son état de santé délicat comme raison

Afin de garantir la liberté de leur client, l'accusé Édouard Mwangachuchu, ses représentants légaux ont formellement demandé sa libération provisoire.

Les avocats soutiennent que le député national a une condition médicale préexistante et nécessite des contrôles médicaux réguliers, notamment en Afrique du Sud, en Belgique et aux États-Unis.

En date du vendredi 26 mai, lors d'une audience, les avocats ont présenté un document particulier. Ce document était une demande de mise en liberté provisoire auprès de la Haute Cour Militaire.

''Le client que nous représentons souffre d'une maladie grave présente depuis longtemps, avec des antécédents médicaux documentés. Il est affilié à l'Assemblée nationale, qui est rattachée au MCK. Par conséquent, MCK a accès à l'intégralité de son dossier médical. Notre demande de mise en liberté provisoire est accompagnée de documents médicaux obtenus auprès du centre médical CMK. La maladie cardiaque de notre client l'a amené à être transporté par avion en Afrique du Sud dans le passé, où il a été retrouvé inconscient. De plus, il a subi une opération à la hanche pour des douleurs au bas du dos, ce qui a laissé sa santé dans un état précaire. En raison de ces procédures, il nécessite une attention spécialisée pour la surveillance, le contrôle et le traitement.''

L'équipe juridique de Mwangachuchu a présenté cette information aux juges de la Haute Cour militaire.

D'abord considéré comme un commerçant, l'individu s'appuie désormais sur des béquilles et a passé plus de 16 jours au dispensaire de la prison. Cette affaire est de nature humanitaire, et pour déterminer la vérité derrière la présomption d'innocence de notre client, il est crucial qu'il reste en vie. Notre client est présent depuis le 1er mars, et son état de santé s'est détérioré depuis près de trois mois.

''Nous vous implorons de lui accorder une libération provisoire, car il est député national et ne peut pas recevoir les soins appropriés dont il a besoin en prison. De plus, son état de santé actuel ne fait qu'être aggravé par son emprisonnement.''

La requête de l'accusé n'a pas encore reçu de réponse, la Haute Cour militaire ayant décidé de renvoyer l'affaire au vendredi 3 juin. Edouard Mwangachuchu et un autre accusé font actuellement l'objet d'une enquête pour leur implication présumée avec les rebelles du M23.

Ils sont accusés de trahison, ainsi que de participation à un mouvement insurrectionnel en possession d'armes de guerre illégales.

La genèse de ces poursuites réside dans la découverte d'armes de guerre à la fois dans la résidence de M. Mwangachuchu à Kinshasa, ainsi que dans sa société, SMB, à Masisi, au Nord-Kivu.

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