Nord-kivu: M23 est accusé d'avoir commis de multiples exactions contre la population dans les régions de Rutshuru et de Nyirangongo
Le 27 mai, des représentants politiques et de la société civile originaires de Rutshuru et de Nyirangongo au Nord-Kivu ont porté des accusations contre le M23, citant de nombreux abus contre la population locale dans ces deux régions.
La rébellion a été sévèrement critiquée en raison d'informations faisant état de recrutement forcé de jeunes Congolais, de tortures physiques et d'arrestations arbitraires qui leur ont été infligées.
En outre, des cas de meurtres, d'enlèvements et de harcèlement ont également été signalés. Bien que la force régionale de l'EAC soit présente dans cette partie du pays, les acteurs politiques et sociaux affirment avoir été témoins de cette situation.
La commission continue d'actes odieux par le M23 dans la région a conduit à la prolifération de groupes armés dans la région. Bonaventure Shirimpuhwe, le député provincial élu du Nord-Kivu de Rutshuru, a plaidé pour le rétablissement rapide de l'autorité de l'État dans la région.
Malgré les efforts déployés pour remédier à la situation, celle-ci reste une source de grande préoccupation.
La population locale est prise entre deux forces opposées : la formation d'un groupe armé par les éléments du M23 et la présence de groupes d'autodéfense qui terrorisent la communauté. Chaque jour, des assassinats ciblés sont signalés, notamment dans le groupement Busanza de la chefferie Bwisha.
L'orateur a exprimé sa profonde tristesse et sa frustration face à la violence en cours. L'activisme observé dans cette zone par divers acteurs est perçu par beaucoup comme le signal d'une attaque imminente du M23.