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L’opposant Salomon Idi Kalonda Della a été enlevé à l'aéroport de Ndjili

Salomon Idi Kalonda Della, conseiller de Moïse Katumbi, a été interpellé mardi de manière violente et agressive par des agents en civil et des forces armées à l'aéroport international de N'djili alors qu'il s'apprêtait à quitter Kinshasa avec son chef pour Lubumbashi dans le Haut Katanga.

Son emplacement actuel est inconnu. Les ravisseurs ont fait preuve d'une extrême brutalité à son égard. Une brève vidéo qui a largement circulé sur diverses plateformes de médias sociaux montre des soldats jetant avec force Kalonda Idi Della, leur adversaire, dans une camionnette blanche.

Cette arrestation agressive suggère que l'opération était planifiée à l'avance, affirme un cadre d'Ensemble qui a été témoin de l'événement. Il accuse les militaires d'être responsables de la conduite de cette opération de type commando.

''Salomon SK Della devait rejoindre le président Moïse Katumbi sur un vol à destination de Lubumbashi, mais ils ont été accostés de manière inattendue sur le tarmac par des responsables de l'application des lois qui n'avaient pas de mandat. Non seulement M. Della a été placé en garde à vue, mais d'autres membres de la délégation ont également été appréhendés.''

Des images choquantes montrent comment les proches de M. Katumbi ont été pris pour cible et poussés de force dans la soute un par un.

« Des personnes non identifiées ont émergé à la base de l'appareil et ont emmené de force M. Della dans leur véhicule, avant de repartir vers une destination non précisée, au grand dam des passants », rapporte M. Moïse Moni Della, qui a dénoncé ces « archaïques les pratiques.

Les mesures prises par le pays, qui prétend respecter l'État de droit, ont été jugées dramatiques par un militant pro-démocratie.

Ce militant demande la libération immédiate et inconditionnelle de Salomon Idi Kalonda Della et de toute autre personne arrêtée en violation de la loi.

En outre, le candidat politique Moïse Katumbi exige également la libération rapide de son conseiller spécial.

Il a condamné l'enlèvement comme un acte ignoble.

Matata Ponyo, l'ancien Premier ministre et membre du quatuor d'opposition, a exprimé sa rage sur Twitter face au régime dictatorial de Félix Tshisekedi.

Il a dénoncé la barbarie du régime après avoir appris que Salomon Idi Kalonda, l'un des plus proches collaborateurs de Moïse Katumbi, avait été enlevé par des hommes non identifiés en civil en plein aéroport de Kinshasa à l'aide d'un pick-up double cabine.

Le leader LGD et candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain a exigé la libération immédiate de Kalonda et protesté contre ce type de dictature.

Dans la ville, la rumeur s'était déjà répandue de mandats d'arrêt potentiels contre les alliés de Katumbi, principalement Salomon Idi Kalonda Della et Olivier Kamitatu.

Selon un membre de Lamuka, l'inscription de ces deux individus sur la liste est gênante pour le pouvoir de l'Udps. En outre, le prince Epenge et Lexxus Légal, tous deux proches de Fayulu, ainsi que Francklin Tshamala, le secrétaire général de LGD de Matata Ponyo, sont également répertoriés.

À seulement six mois des élections, le pouvoir en place en République démocratique du Congo devient de plus en plus extrême, selon Jacky Ndala. Les actions de l'opposition se heurtent à une répression énergique.

Dans un récent communiqué de presse, l'ONG Human Rights Watch s'est dite préoccupée par d'éventuels nouveaux abus de la part du gouvernement Tshisekedi, à la suite de la violente répression policière de la marche du 20 mai.

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