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Selon Francis Kalombo, Salomon Kalonda n'a jamais collaboré avec le M23

Francis Kalombo, le porte-parole adjoint de Moïse Katumbi, s'est exprimé sur Top Congo FM sur le caractère secret de la communication du conseiller spécial. Le message du conseiller est gardé secret faute de preuves étayées. Kalombo souligne que Salomon n'a aucune affiliation avec le groupe M23 et n'a jamais été impliqué avec eux.

Actuellement détenu dans des locaux du renseignement militaire, le conseiller spécial du chef d'Ensemble pour la République fait face à de graves allégations, notamment d'incitation des soldats à agir contre leur devoir et leur discipline, de détention illégale d'armes et de munitions de guerre et d'atteinte à la sécurité intérieure de l'État.

Le conseiller juridique de l'état-major du renseignement militaire, le lieutenant-colonel Patrick Kankoli Ngoli, a révélé que l'un des objectifs était d'utiliser tous les moyens nécessaires pour renverser le gouvernement actuel en RDC et le remplacer par un ressortissant katangais.

Francis Kalombo a exprimé sa conviction que les accusations portées contre Salomon sont sans fondement . Il reconnaît que la situation a atteint un nouveau plus bas et déplore les accusations portées contre le plus proche collaborateur de Katumbi. Francis Kalombo demande des preuves de ces allégations et se demande pourquoi l'accusateur est resté anonyme jusqu'à présent.

Selon le porte-parole adjoint de Moïse Katumbi, les affirmations du renseignement militaire sont pour le moins discutables.

Il semble invraisemblable que Salomon Kalonda, accusé d'avoir porté une arme lors de la manifestation du 20 mai, ait ignoré sa présence. De plus, il est difficile de croire que l'arme en question, prétendument retrouvée au sol, appartenait à Kalonda. Ces affirmations sont tout simplement fausses. Il est regrettable que la République Démocratique du Congo doive tolérer de tels mensonges de la part d'un service qui doit être respecté.

L'orateur rappelle que chaque arme qui entre en RDC est documentée. Ils proposent que la DEMIAP fournisse des informations sur le propriétaire et le destinataire prévu de l'arme en question. Avec cette connaissance, il serait possible de retrouver et d'appréhender l'individu à qui l'arme était destinée.

L'orateur pense qu'il serait trop simpliste et injuste de simplement blâmer Salomon pour l'arme sans autre enquête. Alors que les services de renseignement militaires révèlent une stratégie pour renverser le régime actuel en tandem avec le M23 et le Rwanda, un membre de l'exécutif du parti Ensemble conteste avec véhémence cette affirmation en déclarant : « C'est faux ! Cela a déjà été entendu. Ils visent à affirmer qu'un civil recrute des soldats pour exécuter un coup d'état et donner du pouvoir à un autre civil originaire du Katanga.

Ce genre de tribalisme est odieux et nous devons y mettre un terme. Nous ne pouvons pas continuer à tribaliser certains aspects en ciblant les Baluba à fois et les Katangais à d'autres.

Le 30 mai, le conseiller spécial de Moïse Katumbi a été arrêté de manière brutale sur le tarmac de l'aéroport international de N'Djili alors qu'il s'apprêtait à raccompagner le leader d'Ensemble pour la République à Lubumbashi. Selon les rapports des renseignements militaires, les enregistrements téléphoniques de Salomon Idi révèlent qu'il a pris contact avec le major Ngezi Fred, un assistant de Sulutani Makenga, qui est le chef de la faction armée du M23-RDF.

Selon le conseiller juridique de l'état-major des renseignements militaires, toutes les déclarations faites sont soutenues par un ancien membre du M23-RDF actuellement détenu à Kinshasa et qui appelle à une confrontation avec l'accusé. Les enquêtes sont en cours et il reste à déterminer si Salomon Kalonda sera remis pour être jugé.

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