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Christian Mwando a exprimé sa déception quant au lien entre Salomon Kalonda et le M23, déclarant :’’ Le dossier est dépourvu de toute information substantielle. C'est malheureux pour la République’’

Salomon Kalonda, l'homme de confiance de Moïse Katumbi, le président du parti politique Ensemble pour la République, a récemment été accusé par le service de renseignement militaire de la République démocratique du Congo de diverses charges, dont possession illégale d'arme à feu, participation à des activités qui menacent la sécurité de l'État et la complicité avec des officiers du M23 et des rebelles rwandais pour planifier un coup d'État dans le pays.

Lors d'un point presse tenu le 6 juin 2023, à Lubumbashi, Christian Mwando, cadre du parti Ensemble pour la République, a réfuté les accusations portées par le service de renseignement militaire contre le bras droit de Moïse Katumbi, les jugeant sans fondement. Il a déclaré que si l'on devait suivre aveuglément les accusations de l'armée contre Salomon Kalonda, il deviendrait évident que nous ne comprenons pas exactement de quoi nous l'accusons.

"Qu'il y aurait une tentative avec l'extérieur pour faire un coup d'État pas en sa propre faveur mais en faveur d'un katangais qu'on n'a pas cité. Après tout ça, que Ensemble pour la République, notre parti, chaque fois qu'il y a un communiqué, va le faire valider à Kigali et vous comprenez que le dossier est vide. On ne sait pas exactement qu'est-ce qu'on reproche à Salomon. Voilà comme on sait que le peuple congolais est très remonté contre le Rwanda pour l'agression du M23, il faut maintenant jeter Ensemble pour la République en pâture auprès du peuple congolais pour faire une pierre deux coups", a-t-il déclaré .

 

Le parti politique de Moïse Katumbi a exprimé sa déception quant à la manière dont Salomon Kalonda a été traité, soulignant qu'il s'agit d'une honteuse réflexion sur la République démocratique du Congo.

Christian Mwando a conclu que les actions de la République étaient désorganisées et malheureuses.

Il a affirmé qu'une telle conduite désordonnée ne peut être tolérée. Avant même sa réaction, Dieudonné Bolengetenge, le secrétaire général d'Ensemble pour la République, a publié un communiqué exprimant son rejet de toutes les accusations contre Salomon Kalonda, arrêté le 30 mai.

Lors d'un point de presse tenu le 5 juin à Kinshasa, le conseiller juridique de l'état-major du renseignement militaire de la RDC a confirmé que le bras droit de Moïse Katumbi a été arrêté pour diverses charges dont détention illégale d'armes à feu et de munitions, atteinte à la sûreté de l'Etat et incitation soldats d'agir contre leurs devoirs et leur discipline.

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