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RDC: l'utilisation par le gouvernement congolais d'un fichier électoral traficoté pourrait compromettre la carte d'identité nationale (Case)

Le gouvernement de la République démocratique du Congo fait face à une énorme critique de la part de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) en raison de l'utilisation d'un fichier électoral traficoté dans la délivrance de la carte d'identité nationale.

Avec des chiffres imaginaires, des électeurs fabriqués et un matériel inadapté, il y a un risque élevé d'avoir une carte d'identité remplie d'erreurs et d'inexactitudes, tout comme la carte électorale à peine reconnaissable un mois après l'inscription.

La CASE a déjà mis en garde le Premier ministre SAMA LUKONDE KYENGE pour le risque élevé de créer un registre d'État civil inauthentique et ridicule. L'organisation a souligné que la base de données fournie par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est fantaisiste et contraire à toutes les règles en matière de processus électoral. Continuer dans cette erreur technique expose l'ensemble du pays à une obscénité électorale coupable.

De plus, la CASE rappelle au Premier ministre que la mutualisation de l'identification et de l'enrôlement des électeurs avec le recensement national de la population viole les lois en vigueur. Par conséquent, l'Office National d'Identification de la Population (ONIP) et l'Institut National de la Statistique (INS) devraient s'abstenir de participer à cet acte scandaleux qui ne fait honneur ni au peuple congolais, ni à l'État.

La CASE appelle le Premier ministre à annuler toutes les opérations malheureuses d'identification et d'enrôlement des électeurs, ainsi que le transfert de fausses données et d'autres matériaux de la CENI à l'ONIP et à l'INS. Par la suite, le gouvernement devrait informer immédiatement le Parlement de la nécessité de relancer le processus d'établissement d'une CENI indépendante, saine et sans couleur.

En conclusion, le gouvernement congolais devrait tenir compte des recommandations de la CASE et agir immédiatement pour corriger ce désordre dans la délivrance de la carte d'identité nationale. Ne pas le faire reviendrait à ignorer grossièrement le peuple électoral, mettant ainsi en péril l'aspect le plus fondamental de la démocratie.

Comme l'a déclaré précédemment l'ancien Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan : "La démocratie est une institution grandiose, mais elle a besoin de cultivateurs infatigables, d'agents diligents et d'activistes conscients pour la promouvoir et la protéger."

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