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Le FCC devient irrité par l'invitation de Kadima à Kabila

La riposte n'a pas cessé depuis que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a adressé une invitation au sénateur à vie Joseph Kabila Kabange dans le cadre des discussions en cours concernant la procédure électorale.

Les partisans furieux de Kabila ont eu recours à des attaques en ligne agressives contre le chef de la CENI. Le Front commun pour le Congo (FCC) exprime sa désapprobation face aux actions audacieuses de Denis Kadima.

Kadima a entamé des consultations avec des personnalités de l'opposition politique depuis le 30 juin, avec l'intention de rencontrer Joseph Kabila. Son objectif est d'engager une discussion avec l'ancien président de la République, actuellement sénateur à vie, afin de le rassurer sur le processus électoral.

L'invitation adressée à Joseph Kabila ne précise pas le jour précis, le lieu ou la date de la réunion proposée. Dans une lettre datée du 1er juillet 2023, le Président de la CENI sollicite une rencontre avec l'autorité morale du Front commun pour le Congo en précisant : « ...je sollicite par la présente une rencontre avec vous. Si vous êtes d'accord, le lieu et la date de la réunion sera déterminé ultérieurement. » Cette correspondance a été reconnue par le Parti populaire pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).

Ceux qui sont remplis de rage et de fanatisme, connus sous le nom de kabilistes furieux, sont une force avec laquelle il faut compter. India Omari, cadre à la Federal Communications Commission (FCC), est entrée dans l'histoire en étant la première à critiquer publiquement Denis Kadima Kazadi.

Elle a ridiculisé les initiatives de Kadima, les qualifiant de blague majeure. Dans un message direct à Kadima, Omari a souligné que le président Kabila n'est pas amusé par ses actions.

Elle a précisé que seul le président Raymond Tshibanda a le pouvoir de prendre des engagements au nom du FCC. De plus, s'il s'agit du PPRD, c'est Emmanuel Ramazani Shadary qui détient cette responsabilité.

Le FCC ne reconnaît pas la position de Kadima en tant que président de la CENI, affirmant que sa nomination était purement fortuite, comme l'a déclaré l'ancien directeur général adjoint de l'Office de gestion du fret multimodal (Ogefrem).

Toute la faction politique de Joseph Kabila a été submergée par la colère, exprimant son mépris pour un vice de forme dans la procédure de transmission du courrier à Kabila.

Ferdinand Kadima, le secrétaire général du PPRD, s'oppose à la démarche de Denis Kadima, arguant que Kadima n'a pas l'autorité pour convoquer une telle consultation. Kadima affirme que « Joseph Kabila ne devrait pas répondre à l'invitation de Denis Kadima.

Kadima n'a pas la capacité d'inviter Kabila.

La correspondance devrait être adressée à Raymond Tshibanda au lieu de Kabila », a déclaré l'ancien ministre congolais de l'Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale. Un autre accès de colère vient du kabiliste Gravel Dinganga, un ambassadeur itinérant qui soutient Joseph Kabila Kabange.

Dinganga déclare : « Denis Kadima doit comprendre que le FCC, qui se dresse dans l'opposition, ne reconnaît pas cette CENI. Ainsi, sa maigre lettre demandant une rencontre avec Joseph Kabila Kabange, sénateur à vie, est jugée aussi vaine que du papier toilette. » Denis Kadima oublie que le concept de Kara persiste encore", s'est-il exclamé avec véhémence jeudi matin. La vitesse du courrier de Kadima rappelle celle d'une fusée défiant le cessez-le-feu.

Malheureusement, le président de la CENI a pris une décision mal avisée en tentant de sauver sa réputation à la dernière minute. Sa lettre, considérée comme une provocation délibérée par les partisans de Kabila, n'a servi qu'à agiter davantage cette faction politique d'opposition, qui est inflexible sur la restructuration de la CENI et de la Cour constitutionnelle.

La semaine dernière, Bernard Quintin, directeur adjoint pour l'Afrique de l'Union européenne, et Jean-Marc Chataingner, ambassadeur de l'UE en RDC, étaient présents pour témoigner du rejet véhément du processus électoral actuel par les proches de Kabila. Les deux diplomates venaient de conclure une rencontre avec le président de la CENI.

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